«Que Québec aide la Ville de Laval à devenir enfin propriétaire des îles Saint-Joseph, aux Vaches et Saint-Pierre de l‘archipel Saint-François est une nouvelle dont l’organisme Sauvons nos trois grandes îles se réjouit.»
La présidente Huguette Larochelle réagissait ainsi par communiqué, le 7 octobre, à l’entrevue que le ministre de l’Environnement et nouveau ministre régional, Benoît Charette, accordait tout récemment au Courrier Laval.
Il affirmait, entre autres, que Québec accompagnera la Municipalité afin de lui «permettre de devenir propriétaire et de protéger ce territoire-là de façon adéquate pour faire en sorte que la population puisse en bénéficier.»
Mme Larochelle, qui salue au passage la ténacité de l’administration Demers dans ce dossier, rappelle le «fort potentiel de conservation» des trois grandes îles qu’elle décrit comme «une maison de 200 hectares pour plus de 245 espèces végétales et 226 espèces animales».
Cette riche biodiversité a été recensée dans l’Étude de la pertinence écologique de protéger les îles Saint-Joseph, aux Vaches et Saint-Pierre produite par l’organisme Éco-Nature et rendue publique en 2011, ne manque-t-elle pas de souligner.
Reconnaissant qu’il existe plusieurs façons de permettre à la population de «bénéficier» de ce patrimoine naturel d’exception, Sauvons nos trois grandes îles tient toutefois à mettre cartes sur table. «En aucun cas une perte de biodiversité – un coût environnemental – ne peut être considérée comme un bénéfice social ou économique», termine cet organisme qui depuis 12 ans se bat pour la sauvegarde, l’acquisition, la conservation et la mise en valeur de cet archipel de la rivière des Mille Îles.