Le nouveau partenariat a été annoncé, le 12 juin, depuis le siège social canadien qu’exploite le géant pharmaceutique français au cœur de la Cité de la biotech et de la santé humaine, à Laval.
Sanofi devient ainsi le 8e membre de l’industrie pharmaceutique à participer au consortium de recherche précompétitive biopharmaceutique unique du CQDM.
D’ici les 5 prochaines années, l’entreprise s’est engagée à verser jusqu’à 500 000 $ dans divers projets de recherche, visant à accélérer le processus de découverte et de développement de médicaments.
Dans la même foulée, le partenariat inclut une participation au comité aviseur du programme Explore, ciblant les technologies révolutionnaires et novatrices, de même que la présence de scientifiques clés de Sanofi au programme de mentorat du CQDM.
Modèle d’affaires
«La participation active de Sanofi Canada témoigne de la valeur ajoutée de notre modèle d’affaires unique et de l’environnement de collaboration que nous offrons aux grandes compagnies pharmaceutiques du monde pour relever les principaux défis auxquels est confrontée la recherche biopharmaceutique», a déclaré la PDG du CQDM, Diane Gosselin.
Même son de cloche du côté du premier groupe pharma en France et 3e joueur mondial, qui se réjouit de ce partenariat.
Cette collaboration avec le CQDM illustre bien la manière dont Sanofi a changé sa façon d’aborder l’innovation en recherche et développement, a fait valoir son responsable en R&D pour l’Amérique du Nord, Marc Bonnefoi.
«Ce partenariat cadre bien avec notre stratégie d’innovation ouverte, qui consiste à collaborer avec des partenaires externes pour avoir accès aux meilleures données scientifiques afin d’accélérer et de faciliter la recherche sur les médicaments», a-t-il déclaré.
Le CQDM bénéficie du soutien financier d’AstraZeneca, Merck, Pfizer Canada, Bœhringer Ingelheim, GlaxoSmithKline, Eli Lilly Canada, Novartis Pharma Canada et Sanofi Canada de même que du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations (MEIE) du Québec et du Gouvernement du Canada par le truchement du programme des Réseaux de centres d’excellence dirigés par les entreprises (RCE-E).