La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) se dit inquiète des conséquences de la nouvelle hausse du salaire minimum de 3,1% sur les PME québécoises.
«Malmenées» durant la pandémie de COVID-19, seulement 32% des PME ont retrouvé leurs revenus normaux.
Ainsi, François Vincent, vice-président Québec à la FCEI, suggère au gouvernement du Québec de «privilégier d’autres mesures pour lutter contre la pauvreté, comme la bonification du montant personnel de base, les primes au travail ou encore les crédits d’impôts ciblé pour les travailleurs».
La FCEI a d’ailleurs transmis une lettre dans ce sens au ministre du Travail et de la Solidarité sociale le 16 décembre dernier.
Elle demandait notamment d’éviter la hausse d’impôts et de taxes sur la masse salariale en raison de la crise.
François Vincent insiste sur les effets de la pandémie sur les entrepreneurs qui ont dû couper leurs heures de travail, mettre à pied des employés contre leur gré et certains, peinent à trouver des employés.
«Dans un tel contexte, nous devons éviter d’enclencher un effet domino qui pourrait nuire à l’objectif de relance et prioriser les alternatives qui bénéficieront à tous », conclut-il. (C.R.)