L’échiquier électoral a connu quelques changements en 2018, dont l’arrivée d’un premier député caquiste, peu avant qu’un ancien maire de Laval ne retrouve une liberté accrue après avoir été accusé et emprisonné.
L’île résiste à la vague caquiste
Cinq des six députés libéraux sortants de Laval ont résisté à la vague caquiste qui a déferlé sur le Québec le 1er octobre.
Seul Jean Habel a été emporté dans Sainte-Rose, vaincu par le caquiste Christopher Skeete qui s’est accaparé du comté par une majorité de 2462 voix.
Quatre jours après le scrutin, le député de Chomedey, Guy Ouellette, se voyait exclure du Parti libéral par un vote unanime du caucus pour «bris de confiance». Il siège depuis comme indépendant.
L’eldorado
Le forum immobilier dévoilait en novembre des projets pour quelque 800 M$ dans le périmètre du centre-ville.
Un hôtel de 300 chambres, 1 résidence pour personnes âgées et 2 tours d’habitation feront revivre le site du défunt Centre 2000, pendant que 6 tours de 15 à 22 étages de condos s’élèveront à proximité du Carrefour Laval, portant à plus de 2 G$ les investissements publics et privés dans un rayon d’1 kilomètre de la station Montmorency.
Libération conditionnelle totale
À l’aube de ses 78 ans, Gilles Vaillancourt, qui jouissait d’une semi-liberté depuis un an, a obtenu sa libération conditionnelle totale le 6 décembre, ce qui signifie qu’il peut désormais retourner vivre à temps plein chez lui.
Il devra toutefois se soumettre à certaines conditions, lui à qui on interdit toute implication politique et financière. Il lui est également strictement interdit de quitter le pays d’ici l’expiration de sa peine, soit le 29 novembre 2022.