Le Défi J’arrête, j’y gagne ! est de retour en ce début d’année avec sa formule positive et motivante. Pour une 24e année consécutive, le Défi invite les personnes qui fument et souhaitent écraser à s’engager à ne pas fumer pendant 6 semaines, soit du 6 février au 19 mars.
Pour ajouter à leur motivation, un grand prix de 5000 $ en argent, offert par le Défi, sera tiré parmi ceux et celles ayant réussi à ne pas fumer pendant les 6 semaines.
Ce premier objectif d’une pause de six semaines est réaliste pour la plupart des fumeurs tout en étant significatif puisque cet arrêt augmente de six fois ses chances d’arrêter pour de bon.
Les inscriptions se font à defitabac.ca.
Prévention et célébration
«On compte encore 13,3% de fumeurs au Québec, ce qui représente près d’un million de personnes. Nous devons poursuivre notre lutte contre le tabac afin de contribuer à prévenir plusieurs maladies chroniques telles que certains cancers, les maladies du cœur et des poumons. La prévention doit être au cœur de nos actions et fait partie de la solution pour améliorer l’accès à notre réseau de santé. Le Défi J’arrête, j’y gagne ! est une initiative incontournable qui a fait ses preuves pour soutenir les fumeurs québécois souhaitant arrêter de fumer et ainsi leur permettre de vivre mieux et plus longtemps», précise Christian Dubé, ministre de la Santé, par voie de communiqué.
Puisque fumer n’est pas qu’une simple habitude, mais bien une dépendance à la nicotine, il est donc difficile d’arrêter et il faut souvent faire plusieurs tentatives pour y arriver. Mais lorsqu’une personne réussit, elle ressent de la fierté et elle veut fêter cela ! Le nouveau concept du Défi inspire les fumeurs et fumeuses à essayer d’écraser en leur rappelant la célébration liée à la cessation. Liberté retrouvée, meilleure santé, plus d’énergie et d’économies… Les personnes méritent aussi de fêter leur persévérance et toutes leurs petites victoires tout au long de la démarche, sans oublier de SE célébrer, en prenant soin de soi.
Avec son pharmacien
Comme cesser de fumer peut impliquer un sevrage tant physique que psychologique, les personnes qui fument sont encouragées à se prévaloir de différentes formes d’aides afin d’augmenter leurs chances de réussir.
Parmi les stratégies recommandées: consulter un professionnel de la santé, notamment un pharmacien, qui peut les conseiller pendant toutes les étapes de leur arrêt, de la préparation au maintien.
Le pharmacien est à même d’élaborer un plan de cessation personnalisé et, au besoin, de prescrire une aide antitabagique, dont les médicaments sur ordonnance.
«Il est bien connu que les fumeurs rechutent entre autres parce qu’ils retournent à la cigarette comme bouée de sauvetage pour atténuer les inconforts liés au stress, aux envies de fumer et au manque de nicotine. Il est primordial de les guider vers les bons outils pour faire face à ces obstacles si on veut qu’ils réussissent leur démarche de cessation. Le pharmacien reste le professionnel de la santé de proximité qui est tout désigné pour les appuyer», explique dans un communiqué le pharmacien Alexandre Chagnon, directeur du nanoprogramme en santé numérique de l’Université Laval et porte-parole du Défi.
Arrêter de fumer, c’est possible avec du soutien
En plus de pouvoir compter sur la force du groupe alors que des milliers de personnes au Québec relèveront le Défi en même temps, les personnes participantes bénéficieront aussi d’un éventail d’éléments de soutien gratuit pendant et après les 6 semaines, soit le site Web defitabac.ca et un dossier personnel accessible à l’inscription; des courriels d’encouragement; les communautés Facebook et Instagram; ainsi que les services J’ARRÊTE, gratuits et confidentiels: en personne aux centres d’abandon du tabagisme, par téléphone au 1 866 JARRETE, en ligne sur J’ARRÊTE (quebecsanstabac.ca) ou par texto via le Service de messagerie texte pour arrêter le tabac (SMAT).
De plus, elles peuvent consulter en tout temps leur pharmacien.ne propriétaire affilié.e à Jean Coutu, fier partenaire du Défi, pour les aider dans leur démarche.
Inscriptions à defitabac.ca jusqu’au 6 février. É.B./IJL