Il nous a toutefois été impossible de savoir lesquelles. Le porte-parole de la CSDL, Jean-Pierre Archambault, affirme qu’il ignorait quelles étaient les écoles qui avaient abandonné les devoirs à la maison.
La présidente, Louise Lortie, voit cette initiative d’un bon œil. «Avec la vie que l’on mène aujourd’hui, ce n’est pas toujours facile pour les parents qui travaillent de s’occuper des devoirs des enfants», lance-t-elle d’entrée de jeu.
Elle a précisé que certaines écoles donnaient des devoirs la fin de semaine plutôt qu’en semaine, alors que d’autres les faisaient en classe. «Je respecte l’autonomie des écoles. Ce sont les directions qui décident», mentionne-t-elle.
«Certains élèves ont toujours des mots de vocabulaire, des tables de multiplication ou des conjugaisons de verbes à mémoriser à la maison», enchaîne-t-elle.
Toujours selon Mme Lortie, aucune recherche ne démontre que les devoirs font augmenter la réussite au niveau primaire.
«Nous sommes prêts à offrir un coup de main aux écoles qui veulent dispenser les devoirs à la maison. Nous devons évaluer si cette pratique présente de bons résultats», conclut-elle.
Le président du Comité de parents de la CSDL, Sylvain Martel, ignore également quelles écoles ont adhéré au projet de d’octroyer les travaux aux élèves dans les classes.
Demande des enseignants
M. Martel croit que cette demande de faire les devoirs à l’école vient plutôt des enseignants que des parents. «Quand on parle de pédagogie, ce sont les professeurs qui sont les experts. Le Comité de parents abonde dans ce sens», affirme-t-il.
«C’est le genre de décision qui doit inclure les parents. Toutefois, la décision finale revient aux éducateurs», insiste-t-il.
Si Sylvain Martel n’en a pas entendu parler de la part des membres, il croit que ce point pourrait être à l’ordre du jour de l’assemblée générale qui aura lieu le lundi 17 octobre, à 19h, au centre administratif de la CSDL. Il y aura notamment l’élection du conseil d’administration et de quatre commissaires parents (mandat de deux ans).