«Je voulais qu’on fasse le ménage du sous-sol où s’entassaient les articles de l’ancien ménage de mon conjoint. Je crois que l’univers m’a un peu trop écoutée, rigole Line Montmarquet, dont la résidence de la 24e Rue a été inondée. J’aime mieux en rire, sinon je ne pourrais pas supporter tout cela. Je réalise que mère Nature, c’est vraiment elle la boss.»
Mme Montmarquet et son conjoint, Christian Arbic, ont vu l’eau commencer à quitter leur rue dès jeudi. Pourtant, le couple n’est pas au bout de ses peines pour vider le sous-sol de son contenu: l’eau y est encore bien installée. «Il reste encore deux pouces d’eau dans le sous-sol que je dois pomper en tout temps, dit M. Arbic. C’est la nappe phréatique qui est gorgée d’eau. Elle se vide dans mon sous-sol.»
C’est la première fois depuis qu’ils ont emménagé à cette adresse, il y a 11 ans, qu’ils vivent une telle situation.
«On a eu cinq pieds d’eau dans le sous-sol, raconte M. Arbic dont le cabanon a aussi été inondé. Mais on a été chanceux, on a rien eu sur le premier plancher.»
Chaussé de leurs hautes bottes de pluie, le couple réussit tout de même à sortir quelques objets du sous-sol. Malheureusement, la majorité de ses biens est une perte totale.
En attendant la Grande corvée
:Comme chez plusieurs voisins, les biens s’accumulent donc sur le bord du chemin, en attente de la Grande corvée de nettoyage que le Ville de Laval a prévue.
«Il y aura une Grande corvée de nettoyage les 20 et 21 mai, rappelle l’ingénieur en chef de Laval, Denis Gervais. J’espère qu’on aura plusieurs bénévoles, car il y aura beaucoup à faire. Des terrains à nettoyer. Des détritus à collecter. L’eau a laissé sa marque derrière elle.»
Pour participer à cette grande corvée, il faut s’inscrire au préalable au 450 681-6164, poste 2242. On doit avoir 16 ans et plus, être en bonne condition physique et porter des chaussures ou des bottes fermées. Le quart de bénévolat sera d’au minimum cinq heures.
Une histoire d’entraide
Alors qu’il regarde les militaires installer le pont qui atteindra la rive de l’Île-Verte, jusqu’alors inaccessible par voie terrestre, Denis Gervais est impressionné par la collaboration qui s’est installée entre les services municipaux, les services d’urgence et les militaires.
«On sent qu’ils sont fiers d’aider les gens d’ici. Ils travaillent bien. Ils sont efficaces. Ils ont quand même construit ce pont en seulement trois jours.»
Même son de cloche en ce qui concerne les réservistes de la Marine royale canadienne qui s’occupent du transport nautique de matériel et de ressources humaines vers les îles de Laval.
«Nous sommes réservistes, nous appuyons l’Armée, mentionne l’un d’entre eux. Nous mettons donc nos vies entre parenthèses le temps de cette mission. Mais c’est un honneur de venir aider nos concitoyens.»
Cette collaboration s’étend même aux employeurs des sinistrés. Certains ont organisé des collectes de fonds ou de bien. D’autres ont déniché des bottes d’eau, une denrée rare au Québec depuis le début de la crue des eaux. Quelques-uns ont même absorbé, à leur frais, les journées d’absence de leurs employés touchés.
«Malgré tout, dans cette histoire, on sent qu’on n’est pas seuls. Il y a de l’entraide», conclut Line Montmarquet.
«Je voulais qu’on fasse le ménage du sous-sol où s’entassaient les articles de l’ancien ménage de mon conjoint. Je crois que l’univers m’a un peu trop écoutée, rigole Line Montmarquet, dont la résidence de la 24e Rue a été inondée. J’aime mieux en rire, sinon je ne pourrais pas supporter tout cela. Je réalise que mère Nature, c’est vraiment elle la boss.»
Mme Montmarquet et son conjoint, Christian Arbic, ont vu l’eau commencer à quitter leur rue dès jeudi. Pourtant, le couple n’est pas au bout de ses peines pour vider le sous-sol de son contenu: l’eau y est encore bien installée. «Il reste encore deux pouces d’eau dans le sous-sol que je dois pomper en tout temps, dit M. Arbic. C’est la nappe phréatique qui est gorgée d’eau. Elle se vide dans mon sous-sol.»
C’est la première fois depuis qu’ils ont emménagé à cette adresse, il y a 11 ans, qu’ils vivent une telle situation.
«On a eu cinq pieds d’eau dans le sous-sol, raconte M. Arbic dont le cabanon a aussi été inondé. Mais on a été chanceux, on a rien eu sur le premier plancher.»
Chaussé de leurs hautes bottes de pluie, le couple réussit tout de même à sortir quelques objets du sous-sol. Malheureusement, la majorité de ses biens est une perte totale.
En attendant la Grande corvée
:Comme chez plusieurs voisins, les biens s’accumulent donc sur le bord du chemin, en attente de la Grande corvée de nettoyage que le Ville de Laval a prévue.
«Il y aura une Grande corvée de nettoyage les 20 et 21 mai, rappelle l’ingénieur en chef de Laval, Denis Gervais. J’espère qu’on aura plusieurs bénévoles, car il y aura beaucoup à faire. Des terrains à nettoyer. Des détritus à collecter. L’eau a laissé sa marque derrière elle.»
Pour participer à cette grande corvée, il faut s’inscrire au préalable au 450 681-6164, poste 2242. On doit avoir 16 ans et plus, être en bonne condition physique et porter des chaussures ou des bottes fermées. Le quart de bénévolat sera d’au minimum cinq heures.
Une histoire d’entraide
Alors qu’il regarde les militaires installer le pont qui atteindra la rive de l’Île-Verte, jusqu’alors inaccessible par voie terrestre, Denis Gervais est impressionné par la collaboration qui s’est installée entre les services municipaux, les services d’urgence et les militaires.
«On sent qu’ils sont fiers d’aider les gens d’ici. Ils travaillent bien. Ils sont efficaces. Ils ont quand même construit ce pont en seulement trois jours.»
Même son de cloche en ce qui concerne les réservistes de la Marine royale canadienne qui s’occupent du transport nautique de matériel et de ressources humaines vers les îles de Laval.
«Nous sommes réservistes, nous appuyons l’Armée, mentionne l’un d’entre eux. Nous mettons donc nos vies entre parenthèses le temps de cette mission. Mais c’est un honneur de venir aider nos concitoyens.»
Cette collaboration s’étend même aux employeurs des sinistrés. Certains ont organisé des collectes de fonds ou de bien. D’autres ont déniché des bottes d’eau, une denrée rare au Québec depuis le début de la crue des eaux. Quelques-uns ont même absorbé, à leur frais, les journées d’absence de leurs employés touchés.
«Malgré tout, dans cette histoire, on sent qu’on n’est pas seuls. Il y a de l’entraide», conclut Line Montmarquet.