Réagissant au budget provincial 2022-2023, le chef intérimaire de Parti Laval et conseiller municipal de Fabreville, Claude Larochelle, juge insuffisantes les sommes réservées au transport collectif pour répondre aux besoins de mobilité de la population lavalloise.
«La région de Laval est encore et toujours la grande oubliée. Visiblement, le maire [Stéphane] Boyer a toujours autant de difficulté à se faire entendre auprès des divers paliers de gouvernement, déclarait-il par voie de communiqué, le 23 mars. Boucler la ligne orange du métro, prolonger le REM [Réseau express métropolitain] vers le centre de Laval, créer un lien est-ouest structurant, ce sont tous des projets que nous attendons avec impatience et qui permettraient de rehausser l’utilisation du transport collectif chez les Lavalloises et les Lavallois».
Toujours à la phase d’étude
M. Larochelle rappelle qu’en 2020, on parlait déjà d’implanter un service rapide par bus (SRB) dans l’axe est-ouest des boulevards Notre-Dame et De la Concorde.
«Ce projet était à l’étude dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2020-2030. Deux ans plus tard, aucune annonce n’a été faite, aucun plan n’a été présenté aux élus. Il est plus que temps que Laval obtienne sa part du gâteau en termes d’investissements pour le transport collectif. La population lavalloise ne cesse d’augmenter, mais aucun effort réel n’est mis pour améliorer le réseau, le rendre plus efficace et attrayant aux yeux des utilisateurs potentiels», déplore-t-il.
Claude Larochelle formule le même constat pour le REM, dont le prolongement vers le centre de Laval afin d’y relier l’est et l’ouest par-delà l’autoroute 15 figurait, en 2020, sur la liste des projets prioritaires pour relancer l’économie du Québec. «Rien n’a été confirmé par le gouvernement. Pourtant, l’aboutissement de la ligne bleue, à Montréal, a été annoncé pour 2029 un peu plus tôt cette semaine et un projet du REM sur la Rive-sud a été annoncé par le premier ministre le 14 février dernier», dénonce l’élu de l’opposition.
«Laval doit aussi pouvoir compter sur du financement pour l’implantation de projets structurants. Les problèmes de congestion routière ne s’arrêtent pas à la rivière des Prairies», termine M. Larochelle. (S.ST-A./IJL)