Le gouvernement du Canada a publié le rapport Ce que nous avons entendu qui porte sur l’hébergement des travailleurs étrangers temporaires au pays.
Celui-ci résume les commentaires reçus pendant des consultations au sujet de l’hébergement fourni par les employeurs du secteur agricole afin de mieux orienter les améliorations à apporter au Programme des travailleurs étrangers temporaires.
Les résultats révèlent qu’une «grande majorité des employeurs prend la santé et la sécurité de leurs travailleurs étrangers temporaires au sérieux, mais dans certains cas, on a découvert que les travailleurs vivaient dans des conditions inacceptables», apprend-t-on par communiqué.
Quatre thèmes-clés sont d’ailleurs ressortis du rapport, dont la nécessité de donner plus de poids aux compétences provinciales, territoriales et locales.
On note également le besoin de reconnaître les différents styles d’hébergement et d’installations en milieu rural, d’établir des ratios constants et fondés sur des faits, ainsi qu’implanter les mêmes exigences pour les travailleurs saisonniers et les travailleurs à l’année lorsque c’est possible.
Les intervenants ont également demandé que des améliorations soient apportées au régime fédéral d’inspection et que le gouvernement du Canada verse une aide financière pour la mise en place des nouvelles exigences.
Ajustements
En réponse à ces conclusions et en consultation avec les provinces, les territoires et les principaux intervenants, le gouvernement du Canada prévoit commencer l’élaboration des changements proposés au Programme qui sont axés sur les préoccupations les plus pressantes, et ce, dès 2022.
Ces changements exigeront des employeurs qu’ils prouvent explicitement la conformité des lieux dans les rapports d’inspection de l’hébergement présentés à Emploi et Développement social Canada. (N.P.)