Selon une nouvelle étude, 70% des parents québécois estiment que leur enfant connaît des problèmes sociaux à l’école et 46% d’entre eux jugent que l’heure du midi constitue le moment le plus difficile de la journée.
En réponse à ce constat, Ficello et Jeunesse, J’écoute unissent leurs forces et lancent la campagne Pas de déjeuners solitaires, pour faire en sorte qu’aucun élève n’ait à passer un repas dans la solitude.
Campagne
Tout au long de l’automne 2024, dans le cadre de cette initiative, le logo Ficello ornant l’emballage de la célèbre collation sera remplacé par le numéro gratuit et confidentiel du service de santé mentale numérique de Jeunesse, J’écoute, opérationnel 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, afin de sensibiliser la population à cette ligne d’écoute téléphonique.
La campagne Pas de déjeuners solitaires encourage également les parents à se servir de cette collation pour aborder des questions d’ordre émotionnel avec leurs enfants.
En outre, les collations Ficello arborant le numéro de Jeunesse, J’écoute permettront aux jeunes de tendre une main secourable à un camarade isolé à l’heure du midi, soit en servant de point de départ pour engager la conversation, soit en donnant l’occasion de faire connaître cette précieuse ressource en matière de santé mentale.
La campagne inclura également des publicités en ligne et à l’extérieur, dont les illustrations mettront en lumière certains des défis auxquels font face les enfants d’aujourd’hui.
Ficello fera également don de 100 000$ à Jeunesse, J’écoute afin que les jeunes du Canada continuent à disposer d’un soutien 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, lorsqu’ils en ont le plus besoin.
Enquête
L’enquête de Fuse Insights commandée par Ficello a été menée auprès de 500 parents canadiens d’enfants âgés de 10 à 17 ans.
L’enquête a également révélé que près de la moitié des enfants québécois (45%) se sentent moins heureux à l’idée de retourner à l’école. Parmi eux, 73% ont affirmé que ce sentiment était dû à leurs relations avec leurs camarades de classe et amis.
Aussi, près de la moitié des enfants se disant malheureux à l’école (46%) ont indiqué que l’heure du dîner représentait le moment le plus difficile de la journée.
29% des parents ont déclaré que c’est en partageant ses collations que leur enfant entamait souvent la conversation avec un autre enfant ayant l’air seul.
«Les relations avec les pairs et l’isolement figurent parmi les principales difficultés au sujet desquelles les jeunes contactent Jeunesse, J’écoute, a affirmé Jenny Yuen, vice-présidente principale aux partenariats stratégiques pour Jeunesse, J’écoute, par voie de communiqué. Nous savons que ceux qui sont confrontés à des préoccupations ou des problèmes de santé mentale peuvent avoir du mal à trouver le bon groupe d’amis avec qui passer l’heure du midi et que ces pressions les font souvent se sentir isolés et seuls, en plus de les exposer à un risque accru d’intimidation de la part de leurs pairs. De surcroît, les données de Jeunesse, J’écoute montrent qu’un jeune sur trois qui contacte notre service par texto se sent angoissé à l’idée de retourner à l’école. Donner aux jeunes un espace sûr pour libérer leurs émotions peut s’avérer crucial pour leur montrer qu’ils ne sont pas seuls.»
Méthodologie
Les résultats de l’enquête Pas de déjeuners solitaires sont tirés d’une enquête nationale menée par Fuse Insights en août auprès de 509 parents canadiens d’enfants âgés de 8 à 17 ans.
L’enquête a été effectuée en anglais et en français par l’intermédiaire d’un groupe de recherche en ligne. Un système de quotas et de pondération a servi à faire en sorte que l’échantillon de répondants soit représentatif de la population canadienne selon l’âge, le sexe et la répartition géographique.
En raison de la méthodologie employée, aucune marge d’erreur ne peut être appliquée à ces résultats. Un échantillon probabiliste de cette taille comporterait une marge d’erreur de plus ou moins 4%, 19 fois sur 20. (C.P./IJL)