:«Nous sommes très contents, lance d’entrée de jeu Jean Gagnon, directeur général du Centre de bénévolat et moisson Laval. Nous avions 377 bénévoles sur le terrain et une vingtaine au triage.»
Ces chiffres devraient augmenter puisque les gens ont jusqu’au 24 décembre pour contribuer à une meilleure période des fêtes pour des gens dans le besoin. Les pharmacies Jean-Coutu ainsi que les épiceries Maxi et Provigo seront des points de chute pour des denrées non périssables.
«Cette année, la livraison des paniers se fait un peu plus tôt, soit le 18 décembre, mais nous pourrons offrir de la nourriture à ceux qui se présenteront en urgence par la suite», ajoute Jean Gagnon.
25 points de collecte
C’était la première fois que La grande guignolée des médias se déployait d’une aussi grande façon sur le territoire lavallois, passant des habituels 5 points de collecte à 25. En 2016, devant le nombre grandissant de demandes auprès de la banque alimentaire, le Centre de bénévolat et moisson Laval a uni ses efforts à ceux de la St-Vincent de Paul afin d’amasser le maximum d’argent et denrées.
On avait confié le rôle de porte-parole pour la région de Laval à Roseline Filion, médaillée olympique. «C’est un événement très important et je suis fière d’y participer. C’est aussi une façon de redonner à ma communauté, à Laval, qui m’a beaucoup donné», indiquait l’athlète le matin même de la guignolée.
«Nous sommes très chanceux d’avoir Mme Filion avec nous, c’est une porte-parole impliquée, a mentionné le maire Marc Demers, président d’honneur. Elle est l’inspiration de bien des gens de par son parcours professionnel.»
Aider à l’année
Les dons ont été partagés à parts égales entre le Centre de bénévolat et la Société St-Vincent de Paul, mais l’entièreté bénéficiera aux citoyens lavallois dans le besoin.
«La faim continue, il y a un après de 364 jours, d’ajouter Jean Gagnon, qui a salué l’engagement de Couche-Tard. On a besoin d’aide à l’année longue. Dans les cinq dernières années, il y a eu une hausse de demandes des paniers de Noël, c’est alarmant.»