Dans le cadre du Fonds Jeunes Promoteurs (FJP) et Fonds Économie Sociale (FES), la Ville de Laval a accordé près de 100 000 $ à 6 jeunes entreprises et promoteurs lavallois depuis le début de l’année.
Les subventions versées aux jeunes promoteurs par le biais du FJP ont permis la création d’entreprises.
Quant aux montants versés grâce au FES, ils ont servi à financer des projets liés aux services aux aînés, au secteur manufacturier, à l’insertion sociale et professionnelle et à la sécurité alimentaire.
«Démarrer son entreprise est une aventure en soi, et le faire pendant la période que nous vivons actuellement représente un défi supplémentaire, a affirmé le maire Marc Demers, par voie de communiqué. Ces entreprises jouent néanmoins un rôle important dans la relance de notre économie.»
M. Demers souligne aussi que l’équipe du Service du développement économique est présente sur le territoire pour donner un coup de main aux entrepreneurs à toutes les étapes de leur parcours.
Les bénéficiaires
Le Fonds Jeunes Promoteurs a pour objectif d’aider les jeunes entrepreneurs (18 à 35 ans) à prendre la relève d’une entreprise, la créer ou l’acquérir.
Le FJP propose un soutien financier et de l’accompagnement à différentes phases des projets d’affaires d’entrepreneurs répondant aux critères d’admissibilité.
Parmi les jeunes promoteurs ayant bénéficié d’une aide financière, mentionnons Irina Borodin qui obtient 10 000 $ pour Champira, une ferme agricole qui cultive et vend des champignons frais du Québec depuis mars.
L’autre jeune entrepreneur récompensé pour ses efforts est Nour El-Mohri, qui reçoit 6000 $ pour son concept Nourelm communications, une agence offrant des services de consultation en commerce électronique et marketing numérique. Celle-ci propose également des solutions aux marques qui sont en cours de numérisation et lancement en ligne.
Économie sociale
Le Fonds Économie Sociale est disponible pour la création d’entreprise ou de coopérative et les projets d’économie sociale.
Le FES consiste à offrir une aide financière et du soutien technique aux projets admissibles afin de favoriser le développement de l’offre ou contribuer au rayonnement de l’économie sociale à Laval.
Ainsi, l’Association des popotes roulantes de Laval décroche 10 000 $ pour la réalisation d’une étude de faisabilité afin de valider la possibilité de développer le volet «épicerie mobile» du projet MODOVOX, dont la mission est de favoriser la sécurité alimentaire de la population lavalloise.
L’Atelier de tri des matières plastiques recyclables du Québec (ATMPRQ) reçoit la part du lion avec une subvention de 50 000 $ pour un projet d’acquisition d’équipement.
Cette entreprise privilégie l’intégration de personnes sans emploi sur le marché du travail. L’ATMPRQ œuvre dans le domaine de l’environnement, se spécialisant dans le recyclage de matières plastiques.
Du côté de Pas à pattes et Cie, ses 9500 $ obtenus permettront la réalisation d’une étude de faisabilité pour la création d’un projet d’insertion sociale et professionnelle destiné à de jeunes adultes vivant avec une déficience intellectuelle moyenne.
Cet organisme désire assurer un soutien continu à ces personnes une fois qu’elles auront terminé leur parcours scolaire en produisant des biens et services pour animaux de compagnie.
Quant à Partage humanitaire, dont les racines lavalloises remontent à 1971, l’organisme obtient 10 000 $ pour la réalisation d’une étude de faisabilité en vue d’ajouter de nouveaux marchés potentiels, pour ainsi répondre à la forte demande en activités de loisir pour des personnes aînées en perte d’autonomie. (B.L.)