Concerts de musique traditionnelle, randonnées pédestres guidées sur la rivière et aux îles, initiation au curling et à la sculpture sur glace, glissade, patinage, pêche sur glace, balades en carriole et en traîneau à chiens, les activités sur le thème «Le patrimoine – avant 1950» ont attiré en 2 jours près de 10 000 personnes au Parc de la Rivière-des-Mille-Îles.
Les organisateurs se disent satisfaits du nombre de participants qui ont bravé le temps froid pour prendre part aux activités, même s’ils espéraient une fréquentation légèrement plus grande pour cette édition, qui avait sensiblement la même formule que l’an dernier.
Feux d’artifice et concerts
Le samedi en soirée, environ 2000 personnes se sont rassemblées à la berge des Baigneurs pour assister à un spectacle pyrotechnique, peu avant le concert Punkt de Pierre Lapointe, à l’église Sainte-Rose-de-Lima.
Simultanément, 400 personnes étaient bien au chaud sous le chapiteau pour le concert du groupe de musique traditionnelle et engagé Vent du Nord, dont la mise en scène a été signée par Michel Rivard.
Activités sur la rivière
Rencontrée au beau milieu de la rivière gelée, Hélène, une résidente de Sainte-Rose, était en route vers l’île la plus proche. Elle apprécie promener son chien sur un des sentiers pédestres aménagés au Parc de la Rivière-des-Mille-Îles.
«C’est toujours incroyable de pouvoir avoir ce point de vue sur la berge, avec l’église au loin, à partir de la rivière, a-t-elle indiqué. Je veux en profiter le plus possible pendant que c’est le temps.»
Les petites cabanes pour pêcher sur la glace, de même que l’exposition de cerfs-volants géants, attiraient les plus curieux sur ce courant d’eau gelé. D’ailleurs, l’activité sportive affichait complet tout le week-end, tant elle était prisée.
Plus loin, les enfants étaient nombreux à attendre en ligne, afin d’essayer l’impressionnante glissade sur une petite colline. Émile et sa sœur Camille, âgés de 8 et 10 ans, en étaient à leur deuxième tour sur la structure gelée. Ils peinaient à contenir leur excitation pour aller explorer une autre station.
«Ce que j’ai le plus aimé, c’est la tire sur la neige, comme quand on va à la cabane à sucre!» a lancé le jeune garçon.
Affronter le froid
L’air était glacial et tous étaient habillés chaudement pour affronter les deux journées. Cependant, la température n’a pas dissuadé Marie-Ève Thériault, accompagnée de ses deux enfants et sa mère, à prendre part à l’activité d’initiation à la sculpture sur glace, non loin d’impressionnantes œuvres taillées et représentant des constructions d’un village d’antan.
La famille s’est déplacée de Terrebonne pour vivre pour une première fois l’expérience de ce rendez-vous festif désormais décennal.
«Il y a vraiment des activités intéressantes pour les enfants, indique Mme Thériault. Le froid est dérangeant sur le coup, mais, au moins, il y a des endroits où l’on peut entrer pour se réchauffer.»
Famille souche
Des comédiens, qui interprétaient une famille souche de Sainte-Rose, les Ouimet, se promenaient également sur le site et approchaient les festivaliers avec humour et candeur pour leur raconter des anecdotes sur leur patelin et autres histoires tumultueuses leur venant à l’esprit spontanément.
Ce concept sera répété chaque week-end avec des familles différentes du quartier où a lieu l’événement.