«Je suis tellement fière d’eux! de confier Johanne Poirier-Ledoux, qui dirige la chorale Musicanto. Ils ont mémorisé en peu de temps la chanson S’il suffisait d’aimer, qu’ interprète Céline Dion, en plus d’enregistrer la vidéo pour laquelle les gens devaient voter.»
Avec 632 votes décrochés, la chorale lavalloise a pu remettre plus de 3000 $ à la Fondation.
Choeur de coeur
Ce succès n’est guère étonnant puisque deux semaines après sa fondation, ces jeunes donnaient déjà leur premier concert-bénéfice. En mai, le choeur s’est aussi produit au Centre de la nature, dans le cadre de la Dystromarche.
«Pour Johanne Poirier-Ledoux, l’implication sociale et communautaire est un élément très important qu’elle cherche à promouvoir auprès de nos jeunes choristes, mentionne Lorraine Ménard, son assistante. Tous les enfants n’ont pas la même chance de grandir en santé. Musicanto, c’est de la musique, du plaisir, du chant, mais c’est aussi un peu l’apprentissage de la vie. Participer à ces activités, c’est une façon de donner au suivant.»
Mme Ménard est elle-même une ancienne choriste de celle qui a été enseignante en immersion française durant 34 ans, et qui a fondé sa première chorale en 1981.
«Leur travail, c’est de chanter et de participer à la cause!» d’ajouter en souriant Mme Poirier-Ledoux.
Autres activités
En mars, ces jeunes âgés de 8 à 16 ans ont participé à un camp choral afin de maîtriser les 11 pièces de leur concert annuel. Un répertoire offert en quatre langues! Plus de 300 personnes ont assisté à cette prestation à l’église de Sainte-Dorothée, peu après une brève tournée dans la région d’Ottawa.
C’est lors d’une soirée d’information tenue le 3 décembre 2013 que l’on a jeté les bases du nouvel organisme. La chorale Musicanto Laval a été officiellement fondée le 28 janvier dernier, soirée de la première répétition. Après la pause estivale, les activités reprendront en septembre.
«Nous espérons que nos jeunes amèneront des amis, pour préparer, entre autres, le concert de Noël, de dire Johanne Poirier-Ledoux, qui souhaite aussi aller plus loin dans les chorégraphies. On prend les jeunes comme ils sont, avec leurs forces et leurs défis.»