Plus tôt cette saison, l’Association des popotes roulantes de Laval (APRL) a invité des citoyen.ne.s et dignitaires à l’occasion de son tout premier événement-bénéfice.
Environ 70 personnes ont répondu à l’appel, ce qui a permis à l’organisme de collecter 13 300$.
Cet argent ira directement au budget du Fonds de Solidarité de l’APRL, initiative permettant aux Lavallois.es sans le sou de bénéficier des services des popotes.
«Un repas de popote, ça coûte huit dollars, indique Monique Sauvé, directrice générale de l’APRL. Donc, quand les gens payaient un billet 96$, c’étaient 12 repas. C’était la base de notre message: l’action concrète. Ce n’est pas pour des frais administratifs, des services aux membres ou rien d’autre. Cet argent va directement pour aider des personnes à faible revenu.»
Déroulement
L’événement avait pour thème À Noël, j’offre un repas, une dose d’humanité!
Tout au long de la soirée, les invité.e.s ont savouré les concoctions spéciales de cinq des popotes de la région, qui en ont profité pour présenter leurs services.
Quelques partenaires et représentants politiques y sont allés de leur discours, comme l’a fait la directrice générale de l’association. Elle a d’ailleurs profité de l’occasion pour présenter une vidéo émouvante illustrant le rôle primordial qu’occupe les bénévoles des popotes roulantes auprès de leur clientèle.
Le Chœur Ste-Dorothée était aussi de la partie afin d’égayer la soirée de leurs chansons festives.
L’événement-bénéfice s’est conclu par la performance d’un choriste du regroupement alors que l’assistance arborait des bracelets lumineux et admirait une présentation visuelle démontrant le travail des popotes lavalloises.
Situation actuelle
Monique Sauvé estime qu’une vingtaine de citoyen.ne.s bénéficient actuellement du Fonds de Solidarité de l’APRL.
Chaque semaine, des bénévoles cognent à leur porte afin de leur procurer des repas chauds accompagnés d’un chaleureux sourire.
L’organisme souligne une augmentation des demandes au programme depuis environ un mois, qu’il estime être représentatif du contexte d’inflation difficile.
«On sent vraiment qu’il y a une augmentation, témoigne la directrice générale de l’APRL. Il y a des secteurs où, l’an passé, je n’avais pas vraiment de demandes, comme à Duvernay, et là, j’en ai cette année. C’est pour dire que la situation financière précaire s’étend à plusieurs tranches de la population auxquelles on n’aurait pas pensé nécessairement.»
La majorité des demandeurs demeurent toujours dans Chomedey.