Annoncée le 31 mars, cette somme de 540 800 $ correspond à un montant récurrent sur une base annuelle. Elle s’inscrit dans le cadre d’un rehaussement budgétaire global de 12 M$ pour l’ensemble du Québec.
«Cette aide supplémentaire à notre région aura certainement un effet très positif sur la qualité de vie des jeunes d’ici et de leur famille», a déclaré la ministre responsable de la région de Laval, Francine Charbonneau.
«En étant en mesure d’agir le plus en amont possible, nous souhaitons faire en sorte que moins de jeunes se retrouvent en protection de la jeunesse», a indiqué pour sa part Lucie Charlebois, ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie.
Ventilation
L’enveloppe régionale additionnelle prévoit un montant de 257 200 $ à l’amélioration de l’accès aux services psychosociaux et à l’augmentation du taux de prise en charge des jeunes par les travailleurs sociaux, éducateurs et psychoéducateurs.
Les 283 600 $ restant permettront à l’établissement de s’ajuster à l’augmentation des situations rapportées au Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ). À cet égard, les signalements ont augmenté de 16 % au cours de l’exercice 2014-2015, à Laval.
En clair, cela contribuera à diminuer les listes d’attente, notamment pour l’évaluation des signalements reçus par le DPJ et pour l’application de mesures, le cas échéant.
«Il est également important de rappeler que les jeunes dont la sécurité pourrait être compromise reçoivent l’assistance nécessaire, et ce, sans délai», ne manque pas de souligner le gouvernement.
Délais de traitement
En entrevue exclusive, le 18 mars, un employé du Centre jeunesse de Laval révélait au Courrier Laval que le délai de traitement moyen, l’an dernier, était de 17 jours, ce qui implique que les cas jugés les moins urgents doivent parfois attendre un mois avant qu’une décision soit rendue.
Précisons que la Loi sur la protection de la jeunesse prévoit une réponse dans les cinq jours suivant tout signalement.
Toujours selon notre informateur, dans le cas où un signalement est retenu, le délai moyen d’intervention avoisine les 35 jours pour les cas n’exigeant pas une intervention immédiate.
Détresse psychologique
Incidemment, les techniciens en assistance sociale, affectés à la réception et au traitement des signalements, de même que les travailleurs sociaux, chargés d’évaluer les cas nécessitant un suivi, dénonçaient, l’automne dernier, une surcharge de travail portant atteinte à leur santé psychologique.
La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) enquête actuellement sur cette situation de détresse psychologique dont se plaignent les 40 employés du Centre jeunesse de Laval, où l’on rapporte bon an mal an quelque 3000 signalements par année.
Reddition de compte
Pour s’assurer que le rehaussement budgétaire annoncé aura un impact concret auprès des jeunes et de leur famille, une reddition de compte sera exigée aux établissements en fonction de l’augmentation des services et de la diminution des listes et des délais d’attente.
Le gouvernement rappelle qu’il investit annuellement 990 M$ pour les services en protection de la jeunesse.
Annoncée le 31 mars, cette somme de 540 800 $ correspond à un montant récurrent sur une base annuelle. Elle s’inscrit dans le cadre d’un rehaussement budgétaire global de 12 M$ pour l’ensemble du Québec.
«Cette aide supplémentaire à notre région aura certainement un effet très positif sur la qualité de vie des jeunes d’ici et de leur famille», a déclaré la ministre responsable de la région de Laval, Francine Charbonneau.
«En étant en mesure d’agir le plus en amont possible, nous souhaitons faire en sorte que moins de jeunes se retrouvent en protection de la jeunesse», a indiqué pour sa part Lucie Charlebois, ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie.
Ventilation
L’enveloppe régionale additionnelle prévoit un montant de 257 200 $ à l’amélioration de l’accès aux services psychosociaux et à l’augmentation du taux de prise en charge des jeunes par les travailleurs sociaux, éducateurs et psychoéducateurs.
Les 283 600 $ restant permettront à l’établissement de s’ajuster à l’augmentation des situations rapportées au Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ). À cet égard, les signalements ont augmenté de 16 % au cours de l’exercice 2014-2015, à Laval.
En clair, cela contribuera à diminuer les listes d’attente, notamment pour l’évaluation des signalements reçus par le DPJ et pour l’application de mesures, le cas échéant.
«Il est également important de rappeler que les jeunes dont la sécurité pourrait être compromise reçoivent l’assistance nécessaire, et ce, sans délai», ne manque pas de souligner le gouvernement.
Délais de traitement
En entrevue exclusive, le 18 mars, un employé du Centre jeunesse de Laval révélait au Courrier Laval que le délai de traitement moyen, l’an dernier, était de 17 jours, ce qui implique que les cas jugés les moins urgents doivent parfois attendre un mois avant qu’une décision soit rendue.
Précisons que la Loi sur la protection de la jeunesse prévoit une réponse dans les cinq jours suivant tout signalement.
Toujours selon notre informateur, dans le cas où un signalement est retenu, le délai moyen d’intervention avoisine les 35 jours pour les cas n’exigeant pas une intervention immédiate.
Détresse psychologique
Incidemment, les techniciens en assistance sociale, affectés à la réception et au traitement des signalements, de même que les travailleurs sociaux, chargés d’évaluer les cas nécessitant un suivi, dénonçaient, l’automne dernier, une surcharge de travail portant atteinte à leur santé psychologique.
La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) enquête actuellement sur cette situation de détresse psychologique dont se plaignent les 40 employés du Centre jeunesse de Laval, où l’on rapporte bon an mal an quelque 3000 signalements par année.
Reddition de compte
Pour s’assurer que le rehaussement budgétaire annoncé aura un impact concret auprès des jeunes et de leur famille, une reddition de compte sera exigée aux établissements en fonction de l’augmentation des services et de la diminution des listes et des délais d’attente.
Le gouvernement rappelle qu’il investit annuellement 990 M$ pour les services en protection de la jeunesse.