Selon une étude Léger, ce sont 61% des Québécoises qui ne connaissent pas l’existence d’une option d’avortement non chirurgical.
De plus, près du même pourcentage des répondantes ne peuvent nommer la différence entre la pilule abortive et la pilule du lendemain.
Marion Ulmann, directrice générale de Linepharma International, entreprise pharmaceutique de produits d’avortement non chirurgicaux, a donc partagé le 9 juin les résultats lors d’une conférence de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada.
La recherche a été menée pour comprendre la sensibilisation, les attitudes et les comportements des femmes québécoises sur le sujet de l’interruption de grossesse.
Autres faits
L’étude indique aussi que 89% des répondantes disent que si elles sont confrontées à un besoin d’avortement, elles veulent choisir entre une pilule et une intervention chirurgicale.
Soulignons qu’un manque de connaissance des options entre l’avortement sous le bistouri ou médicamenteux peut être un facteur important dans le faible taux de la deuxième option dans la province.
Toutefois, ce ne serait pas la seule raison, a fait parvenir LinePharma International par voie de communiqué.
(J.B./IJL)