Alors qu’on amorce les échanges sur le projet de loi 115 visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité, DIRA-Laval recevra 82 180 $ pour produire des capsules de prévention présentées ensuite dans des tables rondes en résidence.
«Nous voulons vraiment sensibiliser les gens afin qu’ils puissent reconnaître l’intimidation, ce qui n’est pas toujours aussi évident, de confier Francine Côté-Demers, directrice générale. Ça peut être source d’angoisse et dépression.»
Dans le même type d’intervention, le Comité lavallois en abus et violence envers les aînés (CLAVA) profitera de 77 756 $ pour s’outiller plus encore dans son action.
Autres projets
C’est la ministre responsable des Aînés et de la région de Laval, Francine Charbonneau, qui a fait l’annonce de cet octroi financier, le 27 février, devant une vingtaine de personnes rassemblées au pavillon du Bois Papineau.
«Les demandes ont été déterminées à Québec, mais nous avions d’abord sélectionné des initiatives dont le mandat concordait avec la mission de l’organisme, en s’assurant aussi que pareil projet n’existe pas ailleurs à Laval», de préciser Yvon Hamel, le président de la Table régionale de concertation des aînés de Laval qui a dirigé le comité de sélection.
La Société Alzheimer obtiendra ainsi 76 950 $ pour la mise sur pied d’un groupe d’ambassadeurs de quartier. Ces bénévoles s’assureront que les services de l’organisme restent visibles dans les pharmacies, cliniques médicales et lieux fréquentés par les citoyens âgés.
«Des gens nous rencontrent et disent qu’ils ne savaient pas qu’on existait, de révéler Lise Lalande, directrice générale. On veut aller voir les gens chez eux, dans leur quartier, pour leur dire que nous sommes là s’ils ont besoin de nous.»
Pour soutenir la mise sur pied de cuisines collectives dans des résidences sans service alimentaire, le Groupe Promo-Santé disposera de 66 350 $. «À l’aide d’un guide et d’animation, nous désirons améliorer l’accès à de saines habitudes de vie, notamment en alimentation, pour des personnes aînées autonomes ou en légère perte d’autonomie», de préciser Jade Bégin-Desplantie, nutritionniste chez Promo-Santé.
Briser l’isolement
De son côté, l’Association pour aînés résidant à Laval (APARL) a obtenu 15 000 $ pour l’embauche d’une ressource.
«Cette animatrice de milieu rejoindra les gens dans leur quartier, de mentionner Vincent Lagacé, directeur général de l’APARL. Nous allons faire un dépistage de personnes aînées qui se retrouvent vulnérables et isolées pour ensuite faire de l’écoute et les diriger vers les ressources appropriées.»
Rappelons que les appels de projets 2016-2017 se sont tenus de juin à septembre 2016.