«Tous ces ensembles vont proposer de nouvelles chorégraphies, en respectant les danses traditionnelles de leur pays respectif, d’avertir Jaime Pinto, président de l’Association hispanophone de Laval. Nous sommes les seuls au Québec à offrir un festival latino-américain aussi diversifié.»
Le site sera rehaussé par les corbeilles de fleurs typiques de l’Amérique du Sud et les drapeaux de tous les pays.
Programmation
Le Pérou sera présent en force avec deux ensembles pratiquant la Marinera@$p>, une danse très populaire dans, entre autres, les événements multiculturels new-yorkais.
«Ce folklore met principalement en présence des couples de jeunes, chaque fille accompagnée d’un garçon, dont les tenues accrochent l’œil et dont les pas touchent les gens du public, de préciser Jaime Pinto, qui dirige toujours l’organisme qu’il a fondé il y a plus de 20 ans. Ils dansent avec une passion qui se voit!»
Ce sont aussi des artistes d’origine péruvienne qui dirigent le grand collectif Grupo Mestizo qui rassemble des interprètes de plusieurs pays latino-américains. Ils offriront deux performances en début d’après-midi, avant que les gens d’Arco Iris, des habitués du Festival, ne fassent leur apparition pour montrer leur savoir-faire chilien.
«Ensuite, nous avons décidé d’une nouvelle approche avec l’habituelle prestation de tango, de dire M. Pinto. Nous allons inviter les gens à chanter avec des musiciens, alors que deux couples évolueront sur les planches, toujours avec l’intensité et le côté sentimental typiques de ce style né en Argentine.»
Le Ballet Mexicano, la Comparsa Colombiana et le seul groupe folklorique de type panaméen au Québec seront au programme, chacun proposant une dizaine de danseurs.
«Notre animateur, Eduardo Jule, revient pour une deuxième année afin d’expliquer au public les particularités de chaque tradition en vedette», note M. Pinto.
Travail d’un an
Une vingtaine de bénévoles travaille d’arrache-pied depuis un an pour monter cette nouvelle édition.
«Nous lancerons aussi une invitation aux parents présents, soit d’inscrire leurs enfants à l’école de cours de danse sud-américaine que nous comptons mettre sur pied, affirme Jaime Pinto. Nous aimerions former un groupe de jeunes Lavallois qui pourra prendre part à notre événement dès 2016.»
Mentionnons que des kiosques d’artisanat et de nourriture attendront aussi les festivaliers.
En conclusion, Jaime Pinto invite la population à laisser commentaires et critiques sur le site Web de l’organisme au http://www.hispanolaval.com, dans le but d’améliorer le festival d’année en année.
Information sur le 18e Festival folklorique latino-américain, qui se tiendra le dimanche 23 août, de 13h à 17h, au Centre de la nature (901, avenue du Parc), dans Saint-Vincent-de-Paul et l’Association hispanophone de Laval: 514 808-1374.