Ils étaient sur la même surface glacée que les Max Pacioretty, Alex Galchenyuk, Tomas Plekanec, Carey Price, Shae Weber et les jeunes espoirs Charles Hudon, Michael McCaron et Daniel Audette, pour ne nommer que ceux-là.
Un rêve
Philippe agissait comme juge de lignes dans la victoire de 3 à 2 des Blancs contre les Rouges. «C’est un rêve de patiner avec les joueurs des Canadiens, d’être sur la même glace que tes idoles», mentionne l’athlète de 26 ans qui en était à une première présence à une rencontre professionnelle au Centre Bell.
Philippe s’est dit impressionné par la vitesse d’exécution. «Les gars sont beaucoup plus rapides et ils réagissent rapidement au cercle des mises en jeu.»
Le juge de ligne n’a pas eu trop à intervenir pour des bousculades durant la rencontre. D’ailleurs, le principal intéressé est d’avis que les arbitres n’étaient pas là pour faire la loi. «Il fallait s’assurer que tout se déroule rondement. C’était plutôt tranquille au niveau des bagarres. Andreas Martensen était calme. Je n’ai pas eu à séparer des joueurs», avoue avec un large sourire celui qui en est à sa troisième saison au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
Les mains de Drouin
Bien entendu, tous ces joueurs ont impressionné Pilon, mais un en particulier. «Jonathan Drouin possède tout un maniement de la rondelle. Il a des mains, c’est incroyable!» termine celui qui travaille au magasin Sports aux puces 440.
Aucune pénalité
L’arbitre en chef Simon Tartre, natif de Sainte-Dorothée, a connu un après-midi passablement tranquille. Il n’a décerné aucune punition. «Le mot d’ordre était de donner un tir de pénalité quand il y avait infraction. Il n’y en a pas eu. Les joueurs se ménagent les ardeurs dans ce genre de partie intra-équipe. Il n’y a pas de grosses mises en échec, moins d’accrochages et peu de coups de bâton.»
Dans le passé, Simon a officié quelques parties au Complexe Bell de Brossard. Toutefois, l’athlète de 29 ans en était à ses premiers coups de patin avec les joueurs professionnels sur la glace du Centre Bell.
«La grande différence entre la LNH et la LHJMQ est l’exécution. Tout se déroule plus vite», stipule celui qui a amorcé une septième campagne au sein du circuit Courteau.
Simon a apprécié l’expérience et considère que ça lui donne un bon coup de pouce pour son développement. «Ce n’est pas tous les arbitres qui ont cette chance de patiner avec des joueurs de la LNH. C’est intéressant de pouvoir dealer avec les pros. Nous avons été traités comme eux.»
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