Faire un deuil est aussi un parcours en plusieurs stations
Le déni
Même lorsqu’il était prévisible, le décès d’un proche laisse dans un état de choc. C’est une réaction normale de protection qui nous empêche momentanément de ressentir la douleur. Il est bon de garder en tête que, pour bien vivre un deuil, on doit accepter d’y plonger et que cette phase n’est que la première étape d’une longue route.
La désorganisation
C’est l’étape du deuil où les émotions sont turbulentes et changent de direction : on éprouvera tantôt de l’ennui, tantôt de la colère; à un moment de la tristesse, à un autre du soulagement. C’est l’étape du deuil la plus pénible à traverser.
La réorganisation
Lentement, les réactions énumérées plus haut diminuent en intensité et en fréquence. L’endeuillé entre dans une sorte de convalescence où la rechute est fréquente et où l’équilibre émotif est fragile. L’endeuillé se réapproprie lentement sa vie. Une certaine culpabilité peut être ressentie face à ce détachement de la personne décédée.
La réappropriation de sa vie
L’endeuillé quitte lentement un monde rempli d’émotions, ce qui le rend capable d’un certain recul sur son deuil. Il a alors la possibilité de dresser un bilan. Il réalise l’ampleur des forces exigées pour traverser ces étapes et son estime de soi s’en trouve renforcée. Il peut de nouveau créer des liens avec les vivants.
La transformation
Les étapes du deuil permettent une longue quête intérieure. L’endeuillé trouve des forces enfouies à l’intérieur de lui, des ressources inattendues. Il est également en mesure de le remercier le défunt pour tout ce que cette relation lui a apporté. Il peut enfin laisser partir le défunt.
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