Mme Boily, qui est en poste depuis janvier 2017, a relevé d’autres lacunes de gestion notamment en termes de projets d’espaces verts, d’utilisation et entretien des véhicules de police ainsi que de subventions et ententes dans les domaines de la culture, des sports et des loisirs.
Matières dangereuses
Si la Ville a un Plan de sécurité civile pour que son Service d’incendie puisse intervenir rapidement lors d’un incident majeur sur son territoire, elle n’a pas de plan d’urgence environnementale comme le prévoit le Règlement canadien.
«La Ville doit se doter de ce plan d’urgence pour les trois stations d’eau potable», insiste Mme Boily.
«Les entreprises à risque doivent aussi avoir ce plan d’urgence environnementale, ajoute-t-elle. Celui-ci est plus précis qu’un plan d’intervention et va donner des scénarios en cas de catastrophe.»
Mme Boily a également recommandé fortement à la Ville de revoir son plan de Sécurité civile. «La Municipalité a les informations sur ces entreprises à risque, mais n’a pas les mécanismes pour que l’information circule et soit transmise à la Sécurité civile.»
Elle déplore que l’information sur les entreprises de Laval qui produisent, utilisent ou entreposent des matières dangereuses n’est pas nécessairement à jour puisqu’elle provient principalement d’une analyse réalisée en 2002.
En ce qui concerne la gestion des risques liés aux matières dangereuses utilisées par la Ville, les employés n’ont pas tous suivi la formation requise en vertu de la réglementation.
Dans un communiqué, le maire Demers précise que ses objectifs prioritaires sont d’identifier et de prévenir les risques associés aux matières dangereuses. «La révision en profondeur du Plan de sécurité civile est déjà entamée.»
Par ailleurs, le chef de l’Opposition officielle et d’Action Laval, Jean-Claude Gobé, et le chef de Parti Laval, Michel Trottier, ont réagi au dépôt du rapport, dénonçant notamment le laxisme de l’administration Demers concernant la gestion des matières dangereuses.
«C’est un point majeur à corriger. La Ville doit se doter d’un plan d’urgence environnementale pour ses trois stations d’eau potable», indique M. Trottier.
«La négligence de la Ville met la population à risque, enchaîne M. Gobé. Cette situation de la gestion des matières dangereuses doit être réglée rapidement.»
Projet des espaces verts
Selon Mme Boily, il n’existe pas de plans à moyen et long termes pour procéder aux acquisitions contribuant aux objectifs de la Politique de conservation et de mise en valeur des milieux naturels. Le solde disponible au Projet des espaces verts était de 13 M$ au 31 décembre 2015. Sur les 40 acquisitions financées à même les sommes affectées au Projet de 2004 à 2015, la majorité n’avait pas été prévue au programme triennal d’immobilisations.
«La Politique comportera maintenant une vision à moyen et à long termes», assure Marc Demers.
Véhicules de police
Concernant l’utilisation et l’entretien des véhicules de police, Véronique Boily constate que les délais de mise en service des nouveaux véhicules pourraient être améliorés. «La méthode basée sur l’âge pour la mise au rancart ne donne pas l’assurance que chaque véhicule est remplacé au moment opportun. De plus, des données sur l’entretien des véhicules sont manquantes dans le système d’information.»
M. Demers indique que la Ville s’active à apporter les correctifs requis. «Le déploiement complet de l’application Enterprise Asset Management(EAM) permettra de régler une grande partie de la problématique mise à jour par le Bureau du vérificateur général (BVG) quant à l’entretien de la flotte de véhicules. La centralisation des informations et la mise sur pied d’un comité mixte sur la gestion des véhicules permettront un partage d’information et l’implantation de meilleures pratiques.»
Subventions et ententes
Le BVG a relevé des lacunes concernant l’admissibilité des organismes aux différentes formes de soutien, l’attribution et le versement de l’assistance financière, les exigences de reddition de comptes ainsi que le suivi de l’utilisation des sommes allouées. «Les dossiers ne comportent pas de traces de validation des données soumises à titre de reddition de comptes par les organismes ni de vérifications de l’utilisation des sommes versées», reconnaît Véronique Boily.
Suivi des recommandations
Les recommandations formulées par le Bureau du vérificateur général sont soumises à la Direction générale et commentées par les services concernés. «Leur mise en œuvre fait l’objet d’un suivi, souligne la vérificatrice générale. À cet effet, 42 % des recommandations émises antérieurement par le Bureau du vérificateur général ont été réalisées en 2016, comparativement à 38 % en 2015 et 28 % en 2014.»
«Les mandats effectués au cours de la dernière année par le BVG permettent d’affirmer que la Ville poursuit sa progression vers une organisation toujours plus efficiente. Je prends l’engagement de veiller à mettre en œuvre, de concert avec les employés municipaux, les recommandations qui nous ont été faites» de conclure le maire Demers.
Mme Boily, qui est en poste depuis janvier 2017, a relevé d’autres lacunes de gestion notamment en termes de projets d’espaces verts, d’utilisation et entretien des véhicules de police ainsi que de subventions et ententes dans les domaines de la culture, des sports et des loisirs.
Matières dangereuses
Si la Ville a un Plan de sécurité civile pour que son Service d’incendie puisse intervenir rapidement lors d’un incident majeur sur son territoire, elle n’a pas de plan d’urgence environnementale comme le prévoit le Règlement canadien.
«La Ville doit se doter de ce plan d’urgence pour les trois stations d’eau potable», insiste Mme Boily.
«Les entreprises à risque doivent aussi avoir ce plan d’urgence environnementale, ajoute-t-elle. Celui-ci est plus précis qu’un plan d’intervention et va donner des scénarios en cas de catastrophe.»
Mme Boily a également recommandé fortement à la Ville de revoir son plan de Sécurité civile. «La Municipalité a les informations sur ces entreprises à risque, mais n’a pas les mécanismes pour que l’information circule et soit transmise à la Sécurité civile.»
Elle déplore que l’information sur les entreprises de Laval qui produisent, utilisent ou entreposent des matières dangereuses n’est pas nécessairement à jour puisqu’elle provient principalement d’une analyse réalisée en 2002.
En ce qui concerne la gestion des risques liés aux matières dangereuses utilisées par la Ville, les employés n’ont pas tous suivi la formation requise en vertu de la réglementation.
Dans un communiqué, le maire Demers précise que ses objectifs prioritaires sont d’identifier et de prévenir les risques associés aux matières dangereuses. «La révision en profondeur du Plan de sécurité civile est déjà entamée.»
Par ailleurs, le chef de l’Opposition officielle et d’Action Laval, Jean-Claude Gobé, et le chef de Parti Laval, Michel Trottier, ont réagi au dépôt du rapport, dénonçant notamment le laxisme de l’administration Demers concernant la gestion des matières dangereuses.
«C’est un point majeur à corriger. La Ville doit se doter d’un plan d’urgence environnementale pour ses trois stations d’eau potable», indique M. Trottier.
«La négligence de la Ville met la population à risque, enchaîne M. Gobé. Cette situation de la gestion des matières dangereuses doit être réglée rapidement.»
Projet des espaces verts
Selon Mme Boily, il n’existe pas de plans à moyen et long termes pour procéder aux acquisitions contribuant aux objectifs de la Politique de conservation et de mise en valeur des milieux naturels. Le solde disponible au Projet des espaces verts était de 13 M$ au 31 décembre 2015. Sur les 40 acquisitions financées à même les sommes affectées au Projet de 2004 à 2015, la majorité n’avait pas été prévue au programme triennal d’immobilisations.
«La Politique comportera maintenant une vision à moyen et à long termes», assure Marc Demers.
Véhicules de police
Concernant l’utilisation et l’entretien des véhicules de police, Véronique Boily constate que les délais de mise en service des nouveaux véhicules pourraient être améliorés. «La méthode basée sur l’âge pour la mise au rancart ne donne pas l’assurance que chaque véhicule est remplacé au moment opportun. De plus, des données sur l’entretien des véhicules sont manquantes dans le système d’information.»
M. Demers indique que la Ville s’active à apporter les correctifs requis. «Le déploiement complet de l’application Enterprise Asset Management(EAM) permettra de régler une grande partie de la problématique mise à jour par le Bureau du vérificateur général (BVG) quant à l’entretien de la flotte de véhicules. La centralisation des informations et la mise sur pied d’un comité mixte sur la gestion des véhicules permettront un partage d’information et l’implantation de meilleures pratiques.»
Subventions et ententes
Le BVG a relevé des lacunes concernant l’admissibilité des organismes aux différentes formes de soutien, l’attribution et le versement de l’assistance financière, les exigences de reddition de comptes ainsi que le suivi de l’utilisation des sommes allouées. «Les dossiers ne comportent pas de traces de validation des données soumises à titre de reddition de comptes par les organismes ni de vérifications de l’utilisation des sommes versées», reconnaît Véronique Boily.
Suivi des recommandations
Les recommandations formulées par le Bureau du vérificateur général sont soumises à la Direction générale et commentées par les services concernés. «Leur mise en œuvre fait l’objet d’un suivi, souligne la vérificatrice générale. À cet effet, 42 % des recommandations émises antérieurement par le Bureau du vérificateur général ont été réalisées en 2016, comparativement à 38 % en 2015 et 28 % en 2014.»
«Les mandats effectués au cours de la dernière année par le BVG permettent d’affirmer que la Ville poursuit sa progression vers une organisation toujours plus efficiente. Je prends l’engagement de veiller à mettre en œuvre, de concert avec les employés municipaux, les recommandations qui nous ont été faites» de conclure le maire Demers.