«Je n’ai rien fait. J’ai demandé à deux reprises à MM. Rousseau et Dorais pourquoi on me suspendait pendant deux ans et demi et je n’ai eu aucune réponse. C’est un non-sens», déplore-t-il.
«La Ligue est incapable de me fournir des explications», ajoute-t-il.
À sa défense, Paquette considère qu’il n’est pas venu aux coups avec personne, ni même parler à ses adversaires. «Honnêtement, je m’attendais à des sanctions. Une suspension de deux parties comme le stipulent les règlements», avoue-t-il.
«Je n’ai rien fait. Je n’ai pas agressé personne. Dans le passé, un entraîneur a frappé avec un bâton un jeune à la tête en grimpant dans les estrades. Il avait écopé de cinq parties de suspension. Un autre entraîneur à Sorel avait étranglé un joueur adverse sur le banc et il avait reçu trois parties», insiste-t-il.
Lucien Paquette attend des explications de son circuit.
Avenir des Prédateurs?
L’avenir des Prédateurs est-il menacé? Paquette croit que la formation lavalloise poursuivra ses activités. «Hugo Bernard est un des propriétaires et l’aventure continuera.»
Et qui sera le nouveau directeur général? Pour Paquette, il est encore trop tôt pour trouver un successeur.
«Je prends cela comme une attaque personnelle. Je pense que les Prédateurs commencent à vaincre des gros clubs et que cela dérange certains dirigeants des équipes. Ces suspensions font leurs affaires», conclut-il.
Au moment d’écrire ces lignes, les dirigeants de la LNAH n’avaient pas retourné nos appels pour commenter.