L’Opéra Bouffe du Québec (OBQ) présente La Vie Parisienne, une opérette de Jacques Offenbach, au Théâtre des Muses de la Maison des Arts de Laval, les 26, 27 octobre ainsi que les 1, 2 et 3 novembre.
Le public lavallois sera plongé dans l’âme du spectacle.
«Je veux que dès qu’ils entrent dans la halle, les spectateurs aient envie de chanter et danser avec nous», affirme Alain Zouvi, le comédien bien connu assurant la mise en scène pour l’OBQ depuis quelques années.
Pour sa quatrième production avec l’Opéra Bouffe du Québec, une troupe créée en 1984 à Laval, Alain Zouvi met tout en œuvre pour que le public se sente transporté au cœur de la folie et de la fête qu’évoque La Vie Parisienne.
Le lien avec le public lavallois est essentiel pour lui.
«Laval est un lieu culturel dynamique, mais je ne pense pas à la ville en particulier. Je pense aux hommes, aux femmes, à ce qui fait que chacun aime la vie.»
Avec cette nouvelle production, le réalisateur aspire à susciter chez le spectateur une envie irrésistible de vivre intensément, comme dans une fête où tout devient possible.
Ode à la France et l’art de vivre
Profondément inspiré par ses racines françaises, Alain Zouvi a choisi La Vie Parisienne en hommage à la France et à sa capitale, Paris.
«La vie parisienne, c’est une ode, c’est un hommage à l’amour, à la beauté, à l’art de vivre, à la folie, à la danse, à la chanson», exprime-t-il avec passion.
Ce spectacle est pour lui une grande fête où l’esprit de la capitale française en 1900 renaît sur scène.
Folie de l’époque
Pour Alain Zouvi, l’essentiel dans cette production est de capter la folie et la légèreté qui définissent l’opérette d’Offenbach.
«Nous vivons dans une époque où tout est souvent sérieux. Revenir à Paris en 1900, c’est s’offrir une parenthèse où la fête et l’art de vivre prennent le dessus», exprime-t-il.
Avec 50 artistes sur scène, dont une dizaine de solistes et 40 choristes, la mise en scène se veut dynamique et débordante de vitalité.
Défi d’équilibre scénique
Malgré le grand nombre de protagonistes, Alain Zouvi s’efforce de garder une mise en scène épurée.
«Je ne voulais pas encombrer la scène de trop d’accessoires, précise-t-il. Chaque élément a un sens précis, même au niveau décoratif. Une simple structure métallique évoque la Tour Eiffel ou le métro parisien.»
Complicité artistique
L’acteur et metteur en scène québécois souligne l’importance du travail d’équipe avec le directeur musical et artistique Simon Fournier, ainsi que la chorégraphe Geneviève Lauzon.
«Nous travaillons ensemble pour que la mise en scène, la musique et la danse s’unissent dans une œuvre uniforme. Cette connivence entre nous est ce qui rend cette production si spéciale.»
Avec cette opérette, Alain Zouvi espère non seulement divertir mais aussi offrir au public un moment de pur bonheur, une échappée dans un Paris où l’art de vivre et la joie de la fête sont les maîtres-mots.
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