On reproche notamment aux conservateurs d’attendre 2015, année d’élection, pour annoncer des baisses d’impôts à des fins purement électoralistes.
«C’est absolument faux, se défend-il. On a fait la promesse lors de la dernière campagne électorale [en 2011] de baisser les impôts lorsqu’on aura atteint l’équilibre budgétaire. Oui, il y aura des baisses d’impôts en 2015 et ce ne sera pas nouveau.»
Saine gestion
Le ministre d’État souligne la saine gestion des finances publiques de son gouvernement.
«Lorsqu’un gouvernement est en déficit, le premier réflexe est de taxer la classe moyenne. Nous, on ne l’a pas fait. On a atteint l’équilibre budgétaire en coupant dans nos propres dépenses», insiste-t-il.
Le retour au déficit zéro ne s’est pas fait non plus sur le dos des provinces, fait remarquer Maxime Bernier. «De 2013 à 2018, l’ensemble des transferts aux provinces augmentera de 37 %», en donne-t-il pour preuve.
Formation de la main-d’oeuvre
Députée d’Alfred-Pellan, la néodémocrate Rosane Doré Lefebvre a dénoncé l’entêtement des conservateurs à couper dans le budget la formation de la main-d’œuvre et à vouloir imposer la réforme que conteste Québec.
Annoncée dans le budget 2013, la réforme du programme fédéral de la formation professionnelle de la main-d’œuvre entrera en vigueur le 1er avril prochain, et ce, avec ou sans entente.
«Il faut mettre une date limite», explique Maxime Bernier, précisant que les discussions ont cours depuis plusieurs mois. Cela dit, il est «très confiant» d’en arriver à une entente avec Québec d’ici la date butoir.