L’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées Laval-Laurentides (AQDRLL) réclame une intervention rapide du gouvernement afin de mettre fin aux abus dans les résidences privées pour aînées (RPA).
Dans un communiqué publié le 28 janvier, l’organisme dénonce les problèmes rapportés par ses membres vivant en (RPA) durant la pandémie.
Selon l’AQDRLL, la présente crise sanitaire aurait mis en évidence les problèmes récurrents vécus par les locataires de ces établissements.
Parmi ceux-ci, elle note des «hausses excessives et/ou illégales de loyer», certains locataires ayant subi une augmentation allant jusqu’à 20 %, poursuit l’Association.
Également, des services «ont continué d’être payés par les résidents» malgré qu’ils aient été annulés, voir annulés pour des raisons de santé publique.
«Tout en continuant de percevoir les mêmes montants de loyers auprès des résidents, les propriétaires de RPA ont bénéficié, de surcroît, de subventions gouvernementales liées à la COVID-19», déplore l’Association.
Cette dernière soutient aussi que «plusieurs propriétaires de RPA ont imposé des mesures contraignantes, abusives et âgistes à leurs résidents en les empêchant de circuler librement à l’extérieur de leur logement, tout en respectant les consignes sanitaires, outrepassant les directives de la santé publique».
L’AQDRLL se dit préoccupée face à cette situation et face au développement effréné du marché des résidences privées pour aînés, notamment à Laval. «Il y a urgence d’une réflexion collective et d’un débat public sur les services d’hébergement de longue durée, les RPA et le soutien à domicile», termine-t-elle. (S.ST-A.)