«On sait que c’est une clientèle qui peut faire peur, mais il suffit de savoir s’y prendre avec eux, leur dire bonjour et leur parler, s’intéresser à eux, de confier Carol Ladouceur, directrice du programme de santé mentale et dépendance du CISSS de Laval. Plus les gens auront de contacts avec eux, plus ça démystifiera le phénomène.»
Onze autres régions du Québec seront de l’aventure. À Laval, les participants se donneront rendez-vous au gymnase du 308, boulevard Cartier Ouest. Chaque bénévole portera un brassard et sillonnera d’abord les grands boulevards deux par deux de 18h à 23h, que ce soit Saint-Martin, des Laurentides ou Curé-Labelle, dans Chomedey, Laval-des-Rapides et Pont-Viau.
«Si nous avions plus de moyens, nous aurions aimé explorer d’autres zones dont Laval-Ouest, mais nous allons procéder autrement dans ces secteurs », d’ajouter Mme Ladouceur.
Besoin de bénévoles
Les personnes intéressées à participer au dénombrement comme bénévoles doivent s’inscrire via le site Eventbrite sous l’activité «Tout le monde compte», le slogan lancé par le ministère canadien de la Famille, des Enfants et du Développement social.
Le CISSS espère trouver encore une trentaine de bénévoles pour prendre part à l’exercice qui sera aussi encadré par la Police de Laval. Les gens expérimentés seront jumelés à ceux qui le sont moins pour des raisons de sécurité.
«Si nous dépassons la centaine de participants, nous pourrons être plus efficaces en sillonnant certaines rues environnantes des grands boulevards», précise Carol Ladouceur.
Notons que la plupart des organismes communautaires oeuvrant auprès des personnes itinérantes (L’Aviron, TRILL, L’OASIS, L’Envolée) seront impliqués dans l’activité.
Printemps 2015
Un premier portrait de l’itinérance à Laval avait été dévoilé en mai 2015, révélant que 139 personnes vivaient sans domicile stable. Cette démarche s’était appuyée sur des données quantitatives: recensement de 237 personnes accueillies dans 9 organismes communautaires, données sociographiques de 17 personnes interrogées dans le cadre de focus groups et rapports d’activités des organismes du Réseau des organismes et intervenants en itinérance de Laval (ROIIL).
Chez les adultes de 25 ans et plus, la moyenne d’âge était de 45 ans, dont 24,5 % étaient des femmes et 76 % des Lavallois. Leur revenu mensuel moyen était de 762 $. 74,5 % d’entre eux recevaient de l’aide sociale et 43 % vivaient des problèmes concomitants (santé mentale, toxicomanie).
Chez les 18 à 25 ans, les statistiques indiquaient une moyenne d’âge de 20 ans, dont 34,5 % étaient des femmes et 90 % des Lavallois. Leur revenu moyen mensuel était de 828 $, sans oublier les 17 % sans revenus. 62 % d’entre eux avaient des problèmes concomitants (santé mentale, toxicomanie).
«Cette fois, il y a une volonté d’identifier ce qui manque comme ressources et services et comment faire pour prévenir ce phénomène», de conclure Carol Ladouceur.
«On sait que c’est une clientèle qui peut faire peur, mais il suffit de savoir s’y prendre avec eux, leur dire bonjour et leur parler, s’intéresser à eux, de confier Carol Ladouceur, directrice du programme de santé mentale et dépendance du CISSS de Laval. Plus les gens auront de contacts avec eux, plus ça démystifiera le phénomène.»
Onze autres régions du Québec seront de l’aventure. À Laval, les participants se donneront rendez-vous au gymnase du 308, boulevard Cartier Ouest. Chaque bénévole portera un brassard et sillonnera d’abord les grands boulevards deux par deux de 18h à 23h, que ce soit Saint-Martin, des Laurentides ou Curé-Labelle, dans Chomedey, Laval-des-Rapides et Pont-Viau.
«Si nous avions plus de moyens, nous aurions aimé explorer d’autres zones dont Laval-Ouest, mais nous allons procéder autrement dans ces secteurs », d’ajouter Mme Ladouceur.
Besoin de bénévoles
Les personnes intéressées à participer au dénombrement comme bénévoles doivent s’inscrire via le site Eventbrite sous l’activité «Tout le monde compte», le slogan lancé par le ministère canadien de la Famille, des Enfants et du Développement social.
Le CISSS espère trouver encore une trentaine de bénévoles pour prendre part à l’exercice qui sera aussi encadré par la Police de Laval. Les gens expérimentés seront jumelés à ceux qui le sont moins pour des raisons de sécurité.
«Si nous dépassons la centaine de participants, nous pourrons être plus efficaces en sillonnant certaines rues environnantes des grands boulevards», précise Carol Ladouceur.
Notons que la plupart des organismes communautaires oeuvrant auprès des personnes itinérantes (L’Aviron, TRILL, L’OASIS, L’Envolée) seront impliqués dans l’activité.
Printemps 2015
Un premier portrait de l’itinérance à Laval avait été dévoilé en mai 2015, révélant que 139 personnes vivaient sans domicile stable. Cette démarche s’était appuyée sur des données quantitatives: recensement de 237 personnes accueillies dans 9 organismes communautaires, données sociographiques de 17 personnes interrogées dans le cadre de focus groups et rapports d’activités des organismes du Réseau des organismes et intervenants en itinérance de Laval (ROIIL).
Chez les adultes de 25 ans et plus, la moyenne d’âge était de 45 ans, dont 24,5 % étaient des femmes et 76 % des Lavallois. Leur revenu mensuel moyen était de 762 $. 74,5 % d’entre eux recevaient de l’aide sociale et 43 % vivaient des problèmes concomitants (santé mentale, toxicomanie).
Chez les 18 à 25 ans, les statistiques indiquaient une moyenne d’âge de 20 ans, dont 34,5 % étaient des femmes et 90 % des Lavallois. Leur revenu moyen mensuel était de 828 $, sans oublier les 17 % sans revenus. 62 % d’entre eux avaient des problèmes concomitants (santé mentale, toxicomanie).
«Cette fois, il y a une volonté d’identifier ce qui manque comme ressources et services et comment faire pour prévenir ce phénomène», de conclure Carol Ladouceur.