M. Gazon, qui plante ses affichettes un peu partout à Laval tous les ans, utilise encore le Merit, en guise de traitement contre les vers blancs, moyennant 84,23$, avant les taxes.
L’imidaclopride
«Moi, je ne le recommande jamais», dit Josée Rinfret, biologiste et coordonnatrice projets spéciaux-biodiversité à la Ville de Laval.
Le Code de gestion des pesticides du Québec, qui interdit l’utilisation des pesticides les plus nocifs sur les terrains privés depuis 2006, n’inclut pas le Merit dans sa liste noire.
L’imidaclopride, l’ingrédient actif du Mérit, est banni en France, reconnu pour sa persistance dans le sol et fatal pour les abeilles, dont le sort inquiète actuellement la communauté scientifique. Les effets du Merit sur la santé humaine sont encore méconnus.
À la lettre
Pour que l’application des nématodes donne des résultats, il faut se rappeler qu’ils sont vivants et donc fragiles, souligne Patrick Lapointe, cofondateur de L’Écologique, une entreprise qui arbore le sceau Horti-Éco, une certification créée par Équiterre.
On peut appliquer soi-même ce traitement. «Si on le fait comme il faut, on a de bons résultats», affirme M. Lapointe. L’épandage doit se faire au printemps et à l’automne, sur un terrain abondamment arrosé. Il faut prévoir environ 40$ pour un terrain standard, calcule l’horticulteur.
Quand plus de 50% de la surface de la pelouse est touchée et qu’on trouve plus de cinq larves par 30 cm
Des moyens préventifs permettent de ne pas en arriver là. Le site de la municipalité (onglet «environnement») donne beaucoup d’informations à cet égard: www.ville.laval.qc.ca. (N.V.)
Information sur les végétaux et leur entretien: Le carnet horticole et botanique du Jardin botanique de Montréal, au (www2.ville.montreal.qc.ca/jardin) Information sur les zones de rusticité: http://planthardiness.gc.ca/?lang=frSource: Patrick Lapointe, horticulteur paysagiste, cofondateur de L’Écologique.