Ce matin, ils étaient une centaine de travailleurs à se rendre à Cornwall pour manifester devant ce centre de distribution.
Par ailleurs, devant le Tribunal administratif du travail (TAT) hier soir, le 24 avril, l’Employeur aurait reconnu avoir eu recours à 10 travailleurs de remplacement pour accomplir le travail des salariés lock-outés aux installations du boulevard Francis-Hughes.
«Un rapport de l’enquêteur du ministère [du Travail] émis le 18 avril montre que 11 personnes ont exécuté ou exécutent encore du travail accompli habituellement par des syndiqués», dénonce la CSN dans un communiqué publié le 25 avril.
Incidemment, la centrale syndicale s’attend à ce que le TAT émette sous peu une ordonnance, forçant Canada Bread à respecter les dispositions de l’article 109.1 du Code du travail, visant à protéger l’équilibre des rapports de force lors d’un conflit de travail.
Conciliation
«Ce n’est pas vrai qu’on fait des relations de travail en utilisant des briseurs de grève après avoir mis des travailleurs en lock-out de façon sauvage. Ça, c’est inacceptable au Québec», a lancé mardi matin le vice-président de la CSN, Jean Lacharité, devant le Centre de distribution Multi-Marques, en présence de quelques syndiqués dont leur président Pascal René-De Cotret.
Ce dernier nourrit de grands espoirs quant à la séance de conciliation, une cinquième en trois semaines, qui aura lieu demain, le 26 avril, au ministère du Travail.
Il ne resterait que quelques détails à régler, dont le protocole de retour au travail, informe-t-il.
«On va négocier mercredi, en espérant avoir quelque chose à présenter à nos membres en assemblée générale, le lendemain, afin qu’ils puissent voter et fermer le chapitre de ce cauchemar-là.»
Ce matin, ils étaient une centaine de travailleurs à se rendre à Cornwall pour manifester devant ce centre de distribution.
Par ailleurs, devant le Tribunal administratif du travail (TAT) hier soir, le 24 avril, l’Employeur aurait reconnu avoir eu recours à 10 travailleurs de remplacement pour accomplir le travail des salariés lock-outés aux installations du boulevard Francis-Hughes.
«Un rapport de l’enquêteur du ministère [du Travail] émis le 18 avril montre que 11 personnes ont exécuté ou exécutent encore du travail accompli habituellement par des syndiqués», dénonce la CSN dans un communiqué publié le 25 avril.
Incidemment, la centrale syndicale s’attend à ce que le TAT émette sous peu une ordonnance, forçant Canada Bread à respecter les dispositions de l’article 109.1 du Code du travail, visant à protéger l’équilibre des rapports de force lors d’un conflit de travail.
Conciliation
«Ce n’est pas vrai qu’on fait des relations de travail en utilisant des briseurs de grève après avoir mis des travailleurs en lock-out de façon sauvage. Ça, c’est inacceptable au Québec», a lancé mardi matin le vice-président de la CSN, Jean Lacharité, devant le Centre de distribution Multi-Marques, en présence de quelques syndiqués dont leur président Pascal René-De Cotret.
Ce dernier nourrit de grands espoirs quant à la séance de conciliation, une cinquième en trois semaines, qui aura lieu demain, le 26 avril, au ministère du Travail.
Il ne resterait que quelques détails à régler, dont le protocole de retour au travail, informe-t-il.
«On va négocier mercredi, en espérant avoir quelque chose à présenter à nos membres en assemblée générale, le lendemain, afin qu’ils puissent voter et fermer le chapitre de ce cauchemar-là.»