D’ici vendredi, la direction déposera un projet dans le cadre de l’appel de propositions lancé, le mois dernier, par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur visant à permettre aux collèges d’établir de nouveaux CCTT.
Pour le directeur général Hervé Pilon, le Collège possède tous les atouts nécessaires pour assumer ce rôle en cette ère de grande révolution numérique qui bouleverse le secteur du commerce au détail.
Outre les quelque 500 étudiants inscrits dans les programmes de Techniques administratives dont plus de la moitié en gestion de commerce, le cégep lavallois entretient depuis des années des liens étroits avec l’École des science de la gestion de l’UQAM et l’École de technologie supérieure (ETS) de Montréal.
L’objectif est de «canaliser» cette expertise en renforçant la dimension technologique au bénéfice de cette industrie qui emploie un travailleur sur cinq au Québec, voire un travailleur sur quatre à Laval.
«Le rôle d’un centre collégial de transfert technologique est de rendre une technologie existante le plus près possible des besoins spécifiques d’un entrepreneur, explique M. Pilon. Le commerçant y gagne et l’entreprise technologique aussi puisque son produit évolue et s’adapte.»
Si le Ministère accédait à la demande du Collège, ce centre de transfert technologique s’implanterait dans le nouveau pavillon actuellement en chantier, adossé au bâtiment existant.
Incidemment, les locaux du campus de Laval de l’UQAM occuperont le quatrième étage de ce qui deviendra le «bloc D».
Laval orpheline
Actuellement, la province compte 49 CCTT, incluant 6 centres spécialisés dans les pratiques sociales novatrices, qui relèvent de 33 cégeps et un collège privé disséminés à travers toutes les régions du Québec, à l’exception de Laval et de l’Outaouais.
La dernière demande du Collège Montmorency dans le cadre de ce programme remontait à 2014 et portait sur l’agriculture urbaine. Cette année-là, trois centres supplémentaires avaient joint le Réseau Trans-tech.
Les CCTT reçoivent un financement de base de 280 000 $ du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, mais les différents programmes de recherche autorisés peuvent facilement hausser ce financement annuel à plus d’un million de dollars, informe Hervé Pilon.
Soulignons que les activités confiées à ces centres de transfert contribuent grandement au rapprochement entre les entreprises, organismes et établissements d’enseignement collégial tout en favorisant la formation scientifique et technique, une meilleure adéquation entre les besoins de main-d’oeuvre et la formation spécialisée et le développement économique du Québec dans leur secteur d’expertise.
D’ici vendredi, la direction déposera un projet dans le cadre de l’appel de propositions lancé, le mois dernier, par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur visant à permettre aux collèges d’établir de nouveaux CCTT.
Pour le directeur général Hervé Pilon, le Collège possède tous les atouts nécessaires pour assumer ce rôle en cette ère de grande révolution numérique qui bouleverse le secteur du commerce au détail.
Outre les quelque 500 étudiants inscrits dans les programmes de Techniques administratives dont plus de la moitié en gestion de commerce, le cégep lavallois entretient depuis des années des liens étroits avec l’École des science de la gestion de l’UQAM et l’École de technologie supérieure (ETS) de Montréal.
L’objectif est de «canaliser» cette expertise en renforçant la dimension technologique au bénéfice de cette industrie qui emploie un travailleur sur cinq au Québec, voire un travailleur sur quatre à Laval.
«Le rôle d’un centre collégial de transfert technologique est de rendre une technologie existante le plus près possible des besoins spécifiques d’un entrepreneur, explique M. Pilon. Le commerçant y gagne et l’entreprise technologique aussi puisque son produit évolue et s’adapte.»
Si le Ministère accédait à la demande du Collège, ce centre de transfert technologique s’implanterait dans le nouveau pavillon actuellement en chantier, adossé au bâtiment existant.
Incidemment, les locaux du campus de Laval de l’UQAM occuperont le quatrième étage de ce qui deviendra le «bloc D».
Laval orpheline
Actuellement, la province compte 49 CCTT, incluant 6 centres spécialisés dans les pratiques sociales novatrices, qui relèvent de 33 cégeps et un collège privé disséminés à travers toutes les régions du Québec, à l’exception de Laval et de l’Outaouais.
La dernière demande du Collège Montmorency dans le cadre de ce programme remontait à 2014 et portait sur l’agriculture urbaine. Cette année-là, trois centres supplémentaires avaient joint le Réseau Trans-tech.
Les CCTT reçoivent un financement de base de 280 000 $ du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, mais les différents programmes de recherche autorisés peuvent facilement hausser ce financement annuel à plus d’un million de dollars, informe Hervé Pilon.
Soulignons que les activités confiées à ces centres de transfert contribuent grandement au rapprochement entre les entreprises, organismes et établissements d’enseignement collégial tout en favorisant la formation scientifique et technique, une meilleure adéquation entre les besoins de main-d’oeuvre et la formation spécialisée et le développement économique du Québec dans leur secteur d’expertise.