L’année 2018 a été foisonnante en bouleversements et moments forts dans les différents milieux lavallois. En voici trois exemples supplémentaires.
Accurso écope de 4 ans
Seul des 37 coaccusé liés au scandale de la corruption municipale à ne pas avoir plaidé coupable, l’ex-magnat de la construction Tony Accurso prenait le chemin des cellules le 5 juillet après que le juge James L. Brunton l’eut condamné à une peine d’emprisonnement de quatre ans.
Une semaine plus tard, moyennant une caution de 150 000 $, la Cour d’appel accueillait favorablement sa requête pour remise en liberté pour la durée des procédures d’appel.
Protégé dans son intégralité
À 12 voix contre 8, le conseil municipal tranchait, le 7 août, en faveur de la conservation intégrale du bois du Trait-Carré.
Par ce vote, les élus rejetaient l’entente de principe à l’effet de céder au Groupe immobilier FTQ plus de la moitié des 12 hectares du dernier espace vert au cœur du quadrilatère le plus chaud du centre-ville.
En joignant leur voix à celle des 2 conseillers de l’opposition, les 10 élus dissidents du parti au pouvoir contrecarraient ainsi les plans de la Ville.
Projets phares en veilleuse
En septembre, la Ville annule l’appel d’offre lié à la construction du complexe aquatique et rejette les trois soumissions aux prix exorbitants, renonçant ainsi à cet équipement pour la Finale des Jeux du Québec de 2020.
Si elle entend relancer un appel d’offres en 2019, il en va tout autrement pour le Centre de services animaliers, qui est retiré du PTI 2019-2021. Annoncé en 2016 en vue d’une inauguration en 2018, ce projet est en réévaluation.