:«Nous sommes maintenant en mesure d’y participer avec la construction l’an dernier de notre nouveau congélateur, qui passe de 10 espaces à palettes à 60, indique Jean Gagnon, directeur général, ajoutant que l’organisme peut aussi compter un camion réfrigéré. Nous faisions toutefois déjà affaire avec des fournisseurs et étions en mesure de distribuer 10 000 kilos de viande depuis l’été.»
À travers le programme, il y aura un potentiel d’ajout de 200 000 à 300 000 kilos de denrées périssables, que ce soit de la viande ou produits surgelés. «Avant toute chose, on veut prendre le temps de bien évaluer la situation, voir les possibilités avec les marchés et connaître les enjeux, que ce soit du côté temps et coûts que cela engendrera. Aux Banques Alimentaires, il y a quelqu’un attitré au déploiement du programme qui pourra nous aider», explique Jean Gagnon, mentionnant que cet ajout viendra pallier à la perte de produits secs.
Transformation
Avec la viande déjà offerte par des fournisseurs, Moisson Laval avait pris la voie de la transformation avec la présence d’un chef à ses locaux de la rue Michelin, afin d’éviter les pertes. Près de 20 organismes sur les 70 membres du Centre du bénévolat transforment également les aliments. «Tout ça a un impact sur d’autres sphères d’activité, comme la réduction de gaspillage. Nous avons beaucoup moins de déchets qu’avant.»
En ce qui a trait à la banque alimentaire, elle se porte quand bien, trois mois après la grande collecte du temps des fêtes. «Nous avons connu une bonne campagne de paniers de Noël. On voit qu’il y a moins de denrées non périssables, mais l’entrepôt est bien garni.»
Association des détaillants
La journée de l’annonce du plus grand déploiement du programme, le 10 mars, l’Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA) a émis un communiqué afin de féliciter les Banques Alimentaires du Québec et assurer leur soutien.
«Plusieurs de nos membres (petits et grands) ont participé au projet-pilote de ce programme ayant permis de récupérer 2,5 M kg de denrées dont la valeur marchande est de près de 20 M$», a révélé l’ADA.
Désormais, le programme touchera 611 magasins participants pour une récupération de 8 M kg de denrées à travers la province.
Jean Gagnon souligne d’ailleurs l’ouverture des bannières envers ce projet. «Elles sont derrière nous, nous avons une belle collaboration», termine-t-il.