Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, est venu en faire l’annonce le 1er mars.
Plus de 300 M$
«Au total, nous estimons ce projet entre 300 et 350 M$», a-t-il déclaré, ajoutant que le dossier d’opportunité devrait normalement être complété au 3e trimestre de 2019.
Cette étape préliminaire précède celle de la planification, laquelle met généralement deux ans pour procéder aux plans et devis et au processus d’appels d’offres.
Compte tenu de l’ampleur des travaux anticipés et de la multitude des secteurs cliniques qui seraient touchés, le projet global se réaliserait par phases, dont la première pourrait être lancée en 2022 si tout va bien.
Cela dit, la mise à niveau et l’agrandissement d’un établissement en opération amènent leur lot «de contraintes qui fait que ça prend du temps», a reconnu le ministre.
Ajout de 161 lits
Ce projet à l’étude prévoit notamment l’ajout de 161 lits, ce qui porterait à 498 le nombre de lits d’hospitalisation de courte durée.
«C’est énorme», a lancé le ministre Barrette, précisant que cela équivaudrait à «construire un demi-hôpital de plus dans la région».
Il faut savoir que depuis que Laval s’est dotée d’un hôpital vers la fin des années 70, sa population a pratiquement doublé, n’a pas manqué de souligner Dr Barrette.
Entre autres, la Cité-de-la-Santé doublerait la capacité des soins critiques, alors que les lits passeraient de 16 à 32 du côté des soins intensifs.
En santé mentale, l’hôpital du boulevard René-Laennec ajouterait 24 lits aux 70 actuellement disponibles afin de rapatrier l’ensemble des Lavallois hospitalisés à Sacré-Cœur, à Montréal. Cette mesure a été particulièrement soulignée par la ministre régionale, Francine Charbonneau, qui n’a pas caché son «plaisir» à l’idée de voir cette clientèle vulnérable être éventuellement traitée sur son territoire.
Le département de l’obstétrique ne serait pas en reste puisque qu’on y projette l’aménagement de 45 chambres de type TARP (travail/ accouchement/ récupération/ post-partum) partout dans l’unité mère-enfant.
Le projet inclut également le regroupement des cliniques externes présentement dispersées sur le site, ainsi que l’augmentation de la capacité clinique en pédiatrie et en médecine de jour.
En clair, l’élaboration du dossier d’opportunité permettra de préciser ces éléments.
Excitant et inspirant
Présidente-directrice générale du Centre intégré de santé et services sociaux (CISSS) de Laval, Caroline Barbir a profité de l’occasion pour saluer la contribution des médecins et du personnel hospitalier qui continuent d’assurer «une qualité des soins et services» à la clientèle en dépit des «conditions difficiles» qui découlent d’un «établissement en surcapacité».
«Les 10 M$ qu’on reçoit aujourd’hui [1er mars], c’est pour développer le projet, s’est-elle réjouie. On a beaucoup de travail excitant et inspirant à faire.»
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, est venu en faire l’annonce le 1er mars.
Plus de 300 M$
«Au total, nous estimons ce projet entre 300 et 350 M$», a-t-il déclaré, ajoutant que le dossier d’opportunité devrait normalement être complété au 3e trimestre de 2019.
Cette étape préliminaire précède celle de la planification, laquelle met généralement deux ans pour procéder aux plans et devis et au processus d’appels d’offres.
Compte tenu de l’ampleur des travaux anticipés et de la multitude des secteurs cliniques qui seraient touchés, le projet global se réaliserait par phases, dont la première pourrait être lancée en 2022 si tout va bien.
Cela dit, la mise à niveau et l’agrandissement d’un établissement en opération amènent leur lot «de contraintes qui fait que ça prend du temps», a reconnu le ministre.
Ajout de 161 lits
Ce projet à l’étude prévoit notamment l’ajout de 161 lits, ce qui porterait à 498 le nombre de lits d’hospitalisation de courte durée.
«C’est énorme», a lancé le ministre Barrette, précisant que cela équivaudrait à «construire un demi-hôpital de plus dans la région».
Il faut savoir que depuis que Laval s’est dotée d’un hôpital vers la fin des années 70, sa population a pratiquement doublé, n’a pas manqué de souligner Dr Barrette.
Entre autres, la Cité-de-la-Santé doublerait la capacité des soins critiques, alors que les lits passeraient de 16 à 32 du côté des soins intensifs.
En santé mentale, l’hôpital du boulevard René-Laennec ajouterait 24 lits aux 70 actuellement disponibles afin de rapatrier l’ensemble des Lavallois hospitalisés à Sacré-Cœur, à Montréal. Cette mesure a été particulièrement soulignée par la ministre régionale, Francine Charbonneau, qui n’a pas caché son «plaisir» à l’idée de voir cette clientèle vulnérable être éventuellement traitée sur son territoire.
Le département de l’obstétrique ne serait pas en reste puisque qu’on y projette l’aménagement de 45 chambres de type TARP (travail/ accouchement/ récupération/ post-partum) partout dans l’unité mère-enfant.
Le projet inclut également le regroupement des cliniques externes présentement dispersées sur le site, ainsi que l’augmentation de la capacité clinique en pédiatrie et en médecine de jour.
En clair, l’élaboration du dossier d’opportunité permettra de préciser ces éléments.
Excitant et inspirant
Présidente-directrice générale du Centre intégré de santé et services sociaux (CISSS) de Laval, Caroline Barbir a profité de l’occasion pour saluer la contribution des médecins et du personnel hospitalier qui continuent d’assurer «une qualité des soins et services» à la clientèle en dépit des «conditions difficiles» qui découlent d’un «établissement en surcapacité».
«Les 10 M$ qu’on reçoit aujourd’hui [1er mars], c’est pour développer le projet, s’est-elle réjouie. On a beaucoup de travail excitant et inspirant à faire.»