Ces femmes ont souligné les avantages d’un tel outil démocratique qui fournirait un espace d’expression pour les Lavalloises, afin de soutenir les travaux de la Ville au niveau de la condition féminine et créer une courroie de transmission entre les groupes et regroupements qui sont au fait des réalités vécues par les femmes et l’administration municipale.
«Cette proposition a rallié les organismes membres de la TCLCF en plus de militantes du mouvement des femmes qui ont à cœur que les femmes puissent réellement influencer les décisions qui auront un impact sur leur vie. Non seulement en tant qu’élues, mais aussi à titre de citoyennes», d’exprimer l’organisme par voie de communiqué.
Une demande écrite officielle à ce sujet a été soumise aux membres du conseil municipal et la TCLCF fera le suivi de ce dossier.
Depuis quelques mois
L’idée d’un tel Conseil a émergé après la tenue d’une première simulation du conseil de ville à l’intention des Lavalloises en avril.
Organisée par la TCLCF, en collaboration avec la Ville de Laval, cette formation visait à démystifier les instances démocratiques et leurs procédures.
«Au terme de l’événement, si certaines participantes envisagent la politique active, d’autres souhaiteraient s’impliquer à titre de citoyenne, d’affirmer Marie-Eve Surprenant, coordonnatrice de la TCLCF. À cet effet, une conférence du Conseil des Montréalaises a vivement inspiré les participantes.»
Mentionnons que créé en 2004, le Conseil des Montréalaises est une instance consultative au sein même de la Ville de Montréal qui conseille sur demande ou de sa propre initiative l’administration municipale au sujet de l’égalité entre les femmes et les hommes et la condition féminine. Des citoyennes bénévoles siègent sur cette instance, émettant des avis et recommandations au conseil municipal.