«Depuis un mois, nous sentons une mobilisation inespérée d’experts en santé publique», a déclaré d’entrée de jeu M. Larochelle en présence de représentant de l’organisme Coalition Poids, l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) et la Fondation des maladies du cœur.
«La Ville a le pouvoir d’agir localement et directement sur le bien-être de la population», a-t-il enchaîné, jugeant impératif de revoir l’offre alimentaire à l’intérieur des quelques 80 édifices publics relevant de la Municipalité.
Chaque geste compte
«Les Municipalités ont un rôle à jouer et n’ont pas à promouvoir un produit qui est nuisible à la santé», de renchérir la directrice générale de l’organisme Coalition Poids, Corinne Voyer, déplorant qu’il est souvent plus facile de se procurer une boisson sucrée que de trouver une fontaine d’eau pour s’y abreuver.
«Le phénomène autour des boissons sucrées est très préoccupant, poursuit-elle en précisant que ces boissons sont la principale cause de l’obésité chez les enfants. Un enfant sur cinq en consomme tous les jours.»
Directeur des relations gouvernementales à la Fondation des maladies du cœur, Kevin Bilodeau abonde dans le même sens.
«En quelques gorgées, on peut consommer l’apport maximal en sucre [recommandé par l’Organisation mondiale de la santé] pour une journée, prévient-il tout en chiffrant à 26 G$ les coûts annuels en santé liés à l’alimentation au pays. Chaque geste compte; la santé publique, c’est l’affaire de tous.»
À la fin de son allocution, M. Bilodeau a exhorté l’administration Demers à «sortir de la partisannerie politique et prendre parti pour la santé de la population».
Chargée de dossier à l’Association de la santé publique du Québec, Émilie Dansereau-Trahan a également salué l’initiative de l’opposition visant à restreindre l’accès aux boissons gazeuses et énergisantes et souhaité que Laval emboîte le pas aux quelques 80 Municipalités qui interdisent déjà la vente de ces produits à l’intérieur de leurs établissements.
Appui de Sylvie Bernier
Enfin, M. Larochelle a fait valoir un autre appui de taille en l’ex-médaillée d’or aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984, Sylvie Bernier. Celle qui milite depuis une dizaine d’années pour de saines habitudes de vie a d’ailleurs expédié un courriel tôt ce matin au maire Marc Demers et aux 21 conseillers municipaux lavallois.
«Il y a beaucoup trop de jeunes qui consomment ces boissons sucrées, inutiles et très néfastes pour la santé. Favorisons l’accessibilité à l’eau et rendons ces boissons sucrées difficiles d’accès», leur écrivait-elle tout en les incitant à aller de l’avant avec la proposition qui allait être débattue à la séance du conseil municipal en soirée.
«Depuis un mois, nous sentons une mobilisation inespérée d’experts en santé publique», a déclaré d’entrée de jeu M. Larochelle en présence de représentant de l’organisme Coalition Poids, l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) et la Fondation des maladies du cœur.
«La Ville a le pouvoir d’agir localement et directement sur le bien-être de la population», a-t-il enchaîné, jugeant impératif de revoir l’offre alimentaire à l’intérieur des quelques 80 édifices publics relevant de la Municipalité.
Chaque geste compte
«Les Municipalités ont un rôle à jouer et n’ont pas à promouvoir un produit qui est nuisible à la santé», de renchérir la directrice générale de l’organisme Coalition Poids, Corinne Voyer, déplorant qu’il est souvent plus facile de se procurer une boisson sucrée que de trouver une fontaine d’eau pour s’y abreuver.
«Le phénomène autour des boissons sucrées est très préoccupant, poursuit-elle en précisant que ces boissons sont la principale cause de l’obésité chez les enfants. Un enfant sur cinq en consomme tous les jours.»
Directeur des relations gouvernementales à la Fondation des maladies du cœur, Kevin Bilodeau abonde dans le même sens.
«En quelques gorgées, on peut consommer l’apport maximal en sucre [recommandé par l’Organisation mondiale de la santé] pour une journée, prévient-il tout en chiffrant à 26 G$ les coûts annuels en santé liés à l’alimentation au pays. Chaque geste compte; la santé publique, c’est l’affaire de tous.»
À la fin de son allocution, M. Bilodeau a exhorté l’administration Demers à «sortir de la partisannerie politique et prendre parti pour la santé de la population».
Chargée de dossier à l’Association de la santé publique du Québec, Émilie Dansereau-Trahan a également salué l’initiative de l’opposition visant à restreindre l’accès aux boissons gazeuses et énergisantes et souhaité que Laval emboîte le pas aux quelques 80 Municipalités qui interdisent déjà la vente de ces produits à l’intérieur de leurs établissements.
Appui de Sylvie Bernier
Enfin, M. Larochelle a fait valoir un autre appui de taille en l’ex-médaillée d’or aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984, Sylvie Bernier. Celle qui milite depuis une dizaine d’années pour de saines habitudes de vie a d’ailleurs expédié un courriel tôt ce matin au maire Marc Demers et aux 21 conseillers municipaux lavallois.
«Il y a beaucoup trop de jeunes qui consomment ces boissons sucrées, inutiles et très néfastes pour la santé. Favorisons l’accessibilité à l’eau et rendons ces boissons sucrées difficiles d’accès», leur écrivait-elle tout en les incitant à aller de l’avant avec la proposition qui allait être débattue à la séance du conseil municipal en soirée.