Le président de l’Ordre des chiropraticiens du Québec, Jean-François Henry, a rencontré les membres de la Rive-Nord au Sheraton Laval, le 27 mars, afin d’échanger sur l’avenir de la profession.
Laval était le dernier de 10 arrêts à travers la province. Il s’agissait des premières rencontres régionales organisées par l’Ordre. Constatant la réponse positive des membres, M. Henry souhaite répéter l’exercice annuellement.
«On n’a pas toujours l’information dans nos bureaux, a affirmé Valérie Gravel, de la Clinique chiropratique Gravel et J. Cloutier, à l’Assomption. C’est beaucoup plus personnel et accessible.»
Champ de compétence
L’enjeu majeur évoqué a été la modernisation de la Loi sur la chiropratique adoptée en 1973. «Elle a mon âge, commente M. Henry. Elle ne correspond pas à la réalité des travailleurs.»
La campagne sous le thème La loi doit changer, lancée en septembre 2018, cherche à reconnaître aux chiropraticiens du Québec le droit de diagnostiquer les problèmes neuromusculosquelettiques. Cela inclut les tendinites, bursites, problèmes de posture et douleurs lombaires.
«Nous voulons un cadre législatif en adéquation avec la formation reçue, explique le président de l’Ordre. La Loi n’explique pas clairement les activités réservées à nos membres.» À noter que les autres provinces canadiennes et 43 états américains reconnaissent légalement le droit et devoir du chiropraticien d’établir un diagnostic.