Dans une lettre ouverte envoyée le 17 juillet, Mieux-Naître à Laval fait état qu’aucun crédit ne lui sera disponible, malgré ses services complémentaires diversifiant et bonifiant l’offre en périnatalité sur un territoire accueillant une moyenne de 4300 bébés bon an mal an.
«Comme ailleurs, il n’y a pas de dédoublement de services chez nous, d’arguer Lysane Grégoire, directrice générale de Mieux-Naître à Laval. Nos partenaires municipaux et gouvernementaux ont toujours montré leur appui à notre projet, souhaitant notre développement. Nous sommes les seuls, à Laval, à offrir de tels services complémentaires. Pourquoi n’a-t-on pas droit à la même enveloppe que les autres CRP?»
Le 10 mai, une rencontre a eu lieu avec des gens du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval afin de clarifier la situation. Le CISSS affirme donner une offre complète en périnatalité (suivi de grossesse, cours prénatal, vaccination de bébé, visites post-natales) à l’exception du soutien à l’allaitement et relevailles à domicile.
«L’offre répond à l’orientation ministérielle en ce domaine», de spécifier Pierre-Yves Séguin, porte-parole du CISSS de Laval.
Dans sa lettre à Gaétan Barrette, le CRP lavallois insiste néanmoins que pour prendre une décision juste, le ministère doit plutôt se demander si la population lavalloise bénéficie de l’apport des services complémentaires et alternatifs offerts principalement par les CRP au Québec.
«Si d’autres organismes à Laval offraient déjà de tels services, la mise en place du CRP n’aurait pas fait l’objet d’une cible prioritaire dans le Projet clinique de la région. Notre clientèle en constante croissance peut vous le confirmer, les besoins sont là et, sans Mieux-Naître à Laval, les familles devront aller à l’extérieur de la région ou dans le secteur privé où les tarifs seront un frein pour les familles moins nanties», peut-on lire.
On parle ici d’ateliers et activités pour femmes enceintes, de soins thalasso pour bébés, divers accompagnement à la naissance, dont la préparation à la venue de jumeaux, ainsi que des rencontres et autres services permettant d’outiller les futurs parents.
Depuis la parution de la lettre, le maire Marc Demers a interpelé le premier ministre Couillard.
«De notre côté, depuis le départ, nous avons toujours été au rendez-vous pour répondre aux demandes de Mieux-Naître à Laval, d’ajouter Francine Charbonneau, ministre responsable de la région de Laval. Mme Grégoire a développé des services de qualité. Nous essayons de favoriser une rencontre entre le ministre et Mme Grégoire, tel qu’elle l’a demandé, afin que M. Barrette entende son propos de vive voix et qu’on puisse trouver des pistes de solution.»
En ce moment, Mieux-Naître à Laval met fin graduellement à se services, sauf en ce qui concerne les relevailles à domicile.
Dans une lettre ouverte envoyée le 17 juillet, Mieux-Naître à Laval fait état qu’aucun crédit ne lui sera disponible, malgré ses services complémentaires diversifiant et bonifiant l’offre en périnatalité sur un territoire accueillant une moyenne de 4300 bébés bon an mal an.
«Comme ailleurs, il n’y a pas de dédoublement de services chez nous, d’arguer Lysane Grégoire, directrice générale de Mieux-Naître à Laval. Nos partenaires municipaux et gouvernementaux ont toujours montré leur appui à notre projet, souhaitant notre développement. Nous sommes les seuls, à Laval, à offrir de tels services complémentaires. Pourquoi n’a-t-on pas droit à la même enveloppe que les autres CRP?»
Le 10 mai, une rencontre a eu lieu avec des gens du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval afin de clarifier la situation. Le CISSS affirme donner une offre complète en périnatalité (suivi de grossesse, cours prénatal, vaccination de bébé, visites post-natales) à l’exception du soutien à l’allaitement et relevailles à domicile.
«L’offre répond à l’orientation ministérielle en ce domaine», de spécifier Pierre-Yves Séguin, porte-parole du CISSS de Laval.
Dans sa lettre à Gaétan Barrette, le CRP lavallois insiste néanmoins que pour prendre une décision juste, le ministère doit plutôt se demander si la population lavalloise bénéficie de l’apport des services complémentaires et alternatifs offerts principalement par les CRP au Québec.
«Si d’autres organismes à Laval offraient déjà de tels services, la mise en place du CRP n’aurait pas fait l’objet d’une cible prioritaire dans le Projet clinique de la région. Notre clientèle en constante croissance peut vous le confirmer, les besoins sont là et, sans Mieux-Naître à Laval, les familles devront aller à l’extérieur de la région ou dans le secteur privé où les tarifs seront un frein pour les familles moins nanties», peut-on lire.
On parle ici d’ateliers et activités pour femmes enceintes, de soins thalasso pour bébés, divers accompagnement à la naissance, dont la préparation à la venue de jumeaux, ainsi que des rencontres et autres services permettant d’outiller les futurs parents.
Depuis la parution de la lettre, le maire Marc Demers a interpelé le premier ministre Couillard.
«De notre côté, depuis le départ, nous avons toujours été au rendez-vous pour répondre aux demandes de Mieux-Naître à Laval, d’ajouter Francine Charbonneau, ministre responsable de la région de Laval. Mme Grégoire a développé des services de qualité. Nous essayons de favoriser une rencontre entre le ministre et Mme Grégoire, tel qu’elle l’a demandé, afin que M. Barrette entende son propos de vive voix et qu’on puisse trouver des pistes de solution.»
En ce moment, Mieux-Naître à Laval met fin graduellement à se services, sauf en ce qui concerne les relevailles à domicile.