«Le centre aquatique est un exemple supplémentaire démontrant que l’administration en place ne fait que réaliser les projets laissés par l’administration Vaillancourt, au détriment des réels besoins des citoyens», a-t-il indiqué dans un communiqué envoyé aux médias le mercredi 1er juin.
Le chef par intérim du Parti Laval prétend que l’emplacement du projet ne répond pas aux besoins d’accessibilité à des infrastructures de proximité de l’ensemble des citoyens de Laval.
«Les citoyens doivent être consultés sur ce sujet et pouvoir exprimer leur préférence sur un projet central de 57 M$ ou bien trois projets plus modestes au centre et aux deux extrémités de l’île de Laval, a-t-il affirmé. Des infrastructures de proximité plus facilement accessibles pour nos jeunes, nos aînés et nos écoles auraient beaucoup plus d’impact sur la qualité de vie des citoyens. C’est de leur argent qu’on parle ici, ils ont le droit de s’exprimer et il est encore temps d’agir.»
Michel Trottier défend des pôles de quartier conviviaux plutôt qu’une centralisation. «Un complexe aquatique en bordure du Cosmôdome obligera la majorité des utilisateurs à prendre leur voiture pour s’y rendre, exactement comme pour l’emplacement de la Place Bell. Un manque de cohérence totale de l’administration Demers qui d’un côté prône les déplacements actifs et de l’autre planifie des projets au CO2 hautement élevé.»
L’élu de Fabreville en a également contre le fait que l’administration Demers achève des projets prévus par l’administration Vaillancourt.
«Ceci démontre un manque total de vision et une incapacité de s’ajuster aux besoins réels des citoyens, a-t-il pesté. Quand la seule réalisation entièrement pensée et réalisée par l’équipe du maire est une fontaine de 2,3 M$ devant l’hôtel de ville, on peut parler d’administration déficiente qui ne place pas le citoyen au cœur de ses préoccupations.»
Le Parti Laval a lancé un sondage sur sa page Facebook, afin de recueillir les avis des citoyens.
«Une annonce électoraliste»
Pour Jean-Claude Gobé chef de l’Opposition officielle, il s’agit d’une annonce électoraliste. «Marc Demers fait une annonce pour faire une annonce, a-t-il déclaré. C’est une annonce à saveur électorale, du beau mais pas grand-chose.»
Le chef d’Action Laval va dans le même sens que Michel Trottier en disant qu’il s’agit d’un autre projet initié sous l’ère Vaillancourt. «Une belle annonce remplie d’hypothèses à saveur électorale, ce n’est pas nécessaire, a-t-il poursuivi. Le maire devrait plutôt se pencher sur les bilans désastreux des investissements industriels ainsi qu’à la réfection des routes et des infrastructures vieillissante qui défigurent notre ville et empoisonnent la vie quotidienne de nombreux citoyens.»