À la mi-avril, l’auteure-compositrice-interprète originaire de Chomedey Marianne Gavin a lancé son second album intitulé Notre paradis.
Ce microalbum de six chansons se veut une ode à la vie aux saveurs plus pop que le premier EP de l’artiste, Milles lunes.
Pour ces nouvelles créations, Marianne Gavin souhaitait créer des sons plus fidèles à ceux qui peuplent son quotidien, troquant le folk dense pour de la pop légère.
«J’avais envie de quelque chose de rassembleur, même si les thèmes demeurent introspectifs, explique la chanteuse. Dans mes chansons, je [dis] »c’est la fin du monde, mais est-ce qu’il ne faudrait pas en profiter avant? » Donc, il y a un peu cette contradiction de oui, les temps ne sont pas toujours légers, la vie n’est pas toujours fun et légère, mais si on peut trouver le meilleur moyen d’en profiter, d’avoir du plaisir et de profiter de la légèreté ensemble; c’est ça que j’essaie de créer maintenant.»
Dans un contexte actuel qui en inquiète plusieurs, le nouveau disque est une invitation à se poser pour créer son propre paradis en agissant concrètement sur ce qui nous est accessible.
Même si le style musical de l’artiste a évolué depuis ses débuts, le public averti reconnaît la douceur et l’aspect rêveur insufflé dans les morceaux de Marianne Gavin.
«J’essaie de me tenir quand même loin de l’actualité quand je peux, parce que je trouve que c’est tellement éreintant et tellement proche et loin de nous en même temps que ça nous donne un sentiment d’impuissance, témoigne la guitariste. On dirait que c’est ma réponse à tout ce qui se passe de mal. C’est d’essayer de mettre ça de côté un peu et de se concentrer sur le ici et maintenant. […] C’est de se recentrer sur ce qu’on peut faire pour les gens autour de nous et juste rendre notre cocon agréable et confortable, même si tout tombe en ruines un peu partout.»
Deux collaborations prennent place sur Notre paradis, soit la pièce du même nom avec Vendou et Sous les draps, réalisée avec Véda. Tous deux étaient présents au lancement de l’EP, qui a eu lieu le jeudi 10 avril, au Petit Campus, à Montréal.

Fidèle à sa résolution de mettre de l’avant des artistes féminines et issues de la diversité de genre, la Lavalloise y a aussi intégré Montezuma, une composition réalisée au Camp Potera, un atelier d’écriture réservé à ce type de créatrices.
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