Le maire Marc Demers s’est fait diagnostiquer un cancer de la prostate de stade 1, le 3 juillet dernier, a révélé La Presse.
Opéré le 20 août au CHUM, à Montréal, l’homme de 67 ans était de retour à son bureau dès le lendemain.
Le traitement choisi par le maire et sa famille a été la curiethérapie, l’implantation d’une substance radioactive directement sur le site cancéreux. D’ici 6 à 8 mois, la radioactivité se sera estompée.
«Souvent, le mot cancer est associé à invalidité ou problèmes pour continuer ses activités, mais pas dans le cas présent, indique Valérie Sauvé, directrice des communications au cabinet du maire. Il ne fait ni chimiothérapie, ni radiothérapie et l’opération a déjà été complétée.»
Elle ajoute que le maire se sent en bonne santé et accomplit ses tâches sans entrave.
«Les médecins sont positifs, affirme Valérie Sauvé. Selon eux, le maire Demers a plus de chances de mourir d’un accident de voiture que de ce cancer.»
Détection
À noter que l’annonce officielle du cancer est survenue le 3 juillet. Cependant, le premier doute est né lors d’un examen annuel avec son médecin, avant le début de la campagne de 2017.
La crise à l’hôtel de ville a quant à elle éclaté lors d’une réunion du conseil, le 5 juin.