Le 12 avril, la Cour fédérale a refusé de remédier à l’avis de déportation pesant sur cette mère monoparentale de trois enfants qui pourrait bien devoir retourner au Guatemala après avoir vécu neuf ans à Montréal.
«Les gens sont masqués, ce qui reste plutôt préoccupant, mais le tout se déroule pacifiquement sans problème jusqu’à maintenant», de commenter la sergente Geneviève Major, porte-parole de la Police de Laval présente sur les lieux de la manifestation.
Large mobilisation
«Lucy n’est pas encore guérie de son bras blessé en raison de l’arrestation violente de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), de témoigner l’une des manifestantes et amies de Mme Granados, Mary Foster. C’est injuste et inhumain d’expulser une personne dans sa situation. On veut qu’elle soit traitée avec humanité. Nous gardons espoir d’être écoutés avant qu’il soit trop tard.»
Un collectif d’amis et voisins a adressé une lettre aux médias stipulant que «depuis l’arrestation, le 20 mars, nous avons signé des pétitions (13 000 signataires), écrit des lettres et articles, organisé des vigiles, distribué des dépliants, appelé et visité nos députés et ministres, et organisé un sit-in de huit jours devant les bureaux de l’ASFC. Le soutien pour Lucy s’est répandu à d’autres villes du Canada. Les ministres nous ont ignorés, même si tout ce que nous attendions d’eux était d’examiner la demande de résidence permanente de Lucy avant de l’expulser.»
En réaction au verdict de la Cour fédérale, les partisans de la Guatémaltèque ajoutent que
«l’expulsion de Lucy va plonger ses enfants dans la pauvreté; ils dépendent entièrement de son soutien. Plusieurs experts médicaux ont explicitement averti les ministres que la santé physique et psychologique de Lucy serait encore plus affectée par la déportation; leurs recommandations pour protéger sa santé, y compris de lui faire passer une échographie du coeur, ont tout simplement été ignorées. La déportation de Lucy la ramènera vers la violence même qu’elle espérait fuir en venant au Canada et qui a déjà coûté la vie à quatre membres de sa famille. Les ministres vont procéder à l’expulsion de Lucy alors que sa main reste engourdie et son bras partiellement immobile.»
Dernier espoir
Le sort de Lucy Francineth Granados est désormais entre les mains des ministres canadiens de la Sécurité publique et de la Protection civile Ralph Goodale et de l’Immigration, Ahmed Hussen.
Le premier a le pouvoir de suspendre l’avis de déportation et d’accorder un sursis pour des motifs humanitaires. Le second pourrait dès maintenant étudier la demande de résidence de la mère de famille qui habite le quartier montréalais de Villeray.
«Nous sommes persuadés que la force de son dossier suffirait à convaincre le ministre Hussen!» de conclure Mary Foster.
Le 12 avril, la Cour fédérale a refusé de remédier à l’avis de déportation pesant sur cette mère monoparentale de trois enfants qui pourrait bien devoir retourner au Guatemala après avoir vécu neuf ans à Montréal.
«Les gens sont masqués, ce qui reste plutôt préoccupant, mais le tout se déroule pacifiquement sans problème jusqu’à maintenant», de commenter la sergente Geneviève Major, porte-parole de la Police de Laval présente sur les lieux de la manifestation.
Large mobilisation
«Lucy n’est pas encore guérie de son bras blessé en raison de l’arrestation violente de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), de témoigner l’une des manifestantes et amies de Mme Granados, Mary Foster. C’est injuste et inhumain d’expulser une personne dans sa situation. On veut qu’elle soit traitée avec humanité. Nous gardons espoir d’être écoutés avant qu’il soit trop tard.»
Un collectif d’amis et voisins a adressé une lettre aux médias stipulant que «depuis l’arrestation, le 20 mars, nous avons signé des pétitions (13 000 signataires), écrit des lettres et articles, organisé des vigiles, distribué des dépliants, appelé et visité nos députés et ministres, et organisé un sit-in de huit jours devant les bureaux de l’ASFC. Le soutien pour Lucy s’est répandu à d’autres villes du Canada. Les ministres nous ont ignorés, même si tout ce que nous attendions d’eux était d’examiner la demande de résidence permanente de Lucy avant de l’expulser.»
En réaction au verdict de la Cour fédérale, les partisans de la Guatémaltèque ajoutent que
«l’expulsion de Lucy va plonger ses enfants dans la pauvreté; ils dépendent entièrement de son soutien. Plusieurs experts médicaux ont explicitement averti les ministres que la santé physique et psychologique de Lucy serait encore plus affectée par la déportation; leurs recommandations pour protéger sa santé, y compris de lui faire passer une échographie du coeur, ont tout simplement été ignorées. La déportation de Lucy la ramènera vers la violence même qu’elle espérait fuir en venant au Canada et qui a déjà coûté la vie à quatre membres de sa famille. Les ministres vont procéder à l’expulsion de Lucy alors que sa main reste engourdie et son bras partiellement immobile.»
Dernier espoir
Le sort de Lucy Francineth Granados est désormais entre les mains des ministres canadiens de la Sécurité publique et de la Protection civile Ralph Goodale et de l’Immigration, Ahmed Hussen.
Le premier a le pouvoir de suspendre l’avis de déportation et d’accorder un sursis pour des motifs humanitaires. Le second pourrait dès maintenant étudier la demande de résidence de la mère de famille qui habite le quartier montréalais de Villeray.
«Nous sommes persuadés que la force de son dossier suffirait à convaincre le ministre Hussen!» de conclure Mary Foster.