Michel Trottier, chef de l’opposition, et son conseiller de Fabreville, Claude Larochelle, craignent «que les dispositions restrictives souhaitées par la Ville de Laval [n’aillent] à l’encontre de l’esprit même de la légalisation de la marijuana».
À cet égard, dans un communiqué publié le 1er février, ils réfèrent aux recommandations adressées au gouvernement à l’effet de prévoir la possibilité, pour un gestionnaire d’immeuble, de modifier les baux de location de façon à y interdire la consommation de cannabis et de conférer aux Municipalités le pouvoir de décréter l’interdiction de l’usage de la mari dans certains lieux publics, tels les parcs et espaces verts.
«Si un locataire ne peut pas consommer dans son appartement et la Municipalité l’empêche de consommer sur la voie publique, dans les parcs et les espaces verts, il s’agit d’une interdiction pure et simple et non d’[un] encadrement, fait valoir M. Larochelle. L’enjeu d’iniquité pour certaines classes de citoyens doit être sérieusement analysé, surtout quand l’on sait qu’environ le tiers des Lavallois habitent en logement locatif.»
Et de renchérir son chef: «Une flexibilité doit être proposée dans les espaces publics pour respecter l’esprit de la loi».
Cela dit, Michel Trottier rejoint le souhait de la Ville quant au fait de prévoir dans la loi l’interdiction de points de vente à proximité des écoles et aires de jeux dans les parcs.
Absence de budget
Par ailleurs, l’opposition officielle dénonce «la pauvreté des arguments budgétaires étayés dans le mémoire» qui se limitent à une analyse des dépenses additionnelles imputables au Service de police qu’on évalue à 1,5 M$ en termes d’équipements et de formation.
«On comprend que le Service de police [soit] le seul service municipal à avoir évalué les coûts liés à l’encadrement de la légalisation de la marijuana à Laval, signale Michel Trottier. Plusieurs besoins sont énumérés, mais nullement quantifiés.»
Il évoque ici le Service de sécurité incendie (inspections et respect des règlements sur la prévention dans les lieux de production de cannabis), la Cour municipale (application des nouvelles sanctions relevant de sa compétence), les Services d’urbanisme, du greffe et des travaux publics (adaptation des règlements municipaux et affichage portant sur l’interdiction de fumer du cannabis), des Ressources humaines [formation de plusieurs employés relativement à la Loi et ses diverses dispositions] et des Communications (diffusion d’information et élaboration de campagnes de prévention).
«Nous devons mieux anticiper nos besoins si on souhaite crédibiliser nos demandes au gouvernement provincial», termine M. Trottier tout en soulignant «que de nombreuses Municipalités sont à même d’appréhender les coûts à venir avec des perspectives chiffrées.»
Michel Trottier, chef de l’opposition, et son conseiller de Fabreville, Claude Larochelle, craignent «que les dispositions restrictives souhaitées par la Ville de Laval [n’aillent] à l’encontre de l’esprit même de la légalisation de la marijuana».
À cet égard, dans un communiqué publié le 1er février, ils réfèrent aux recommandations adressées au gouvernement à l’effet de prévoir la possibilité, pour un gestionnaire d’immeuble, de modifier les baux de location de façon à y interdire la consommation de cannabis et de conférer aux Municipalités le pouvoir de décréter l’interdiction de l’usage de la mari dans certains lieux publics, tels les parcs et espaces verts.
«Si un locataire ne peut pas consommer dans son appartement et la Municipalité l’empêche de consommer sur la voie publique, dans les parcs et les espaces verts, il s’agit d’une interdiction pure et simple et non d’[un] encadrement, fait valoir M. Larochelle. L’enjeu d’iniquité pour certaines classes de citoyens doit être sérieusement analysé, surtout quand l’on sait qu’environ le tiers des Lavallois habitent en logement locatif.»
Et de renchérir son chef: «Une flexibilité doit être proposée dans les espaces publics pour respecter l’esprit de la loi».
Cela dit, Michel Trottier rejoint le souhait de la Ville quant au fait de prévoir dans la loi l’interdiction de points de vente à proximité des écoles et aires de jeux dans les parcs.
Absence de budget
Par ailleurs, l’opposition officielle dénonce «la pauvreté des arguments budgétaires étayés dans le mémoire» qui se limitent à une analyse des dépenses additionnelles imputables au Service de police qu’on évalue à 1,5 M$ en termes d’équipements et de formation.
«On comprend que le Service de police [soit] le seul service municipal à avoir évalué les coûts liés à l’encadrement de la légalisation de la marijuana à Laval, signale Michel Trottier. Plusieurs besoins sont énumérés, mais nullement quantifiés.»
Il évoque ici le Service de sécurité incendie (inspections et respect des règlements sur la prévention dans les lieux de production de cannabis), la Cour municipale (application des nouvelles sanctions relevant de sa compétence), les Services d’urbanisme, du greffe et des travaux publics (adaptation des règlements municipaux et affichage portant sur l’interdiction de fumer du cannabis), des Ressources humaines [formation de plusieurs employés relativement à la Loi et ses diverses dispositions] et des Communications (diffusion d’information et élaboration de campagnes de prévention).
«Nous devons mieux anticiper nos besoins si on souhaite crédibiliser nos demandes au gouvernement provincial», termine M. Trottier tout en soulignant «que de nombreuses Municipalités sont à même d’appréhender les coûts à venir avec des perspectives chiffrées.»