Huit mois avant l’ouverture de son premier Salon, en février 2015, cette mère de famille, comptable de profession, s’est littéralement lancée dans le vide.
Sur un coup de tête, elle réserve pour un week-end le Château Royal en vue d’y organiser un événement portant sur la santé, le mieux-être et le développement personnel.
«Oh my God! Qu’est-ce que je viens de faire là?, s’est-elle dite après avoir laissé un dépôt. J’avais 100 kiosques à vendre, moi qui n’avais jamais vendu une palette de chocolat de ma vie.»
Sans expérience ni aucune crédibilité en pareille matière, mais avec des «étincelles» plein les yeux, elle a rencontré un à un quelque 300 exposants potentiels, dont 99 allaient succomber à son enthousiasme.
Le succès populaire de ce premier Salon et les vibrants témoignages de visiteurs compensent largement le fait que les revenus générés arrivent tout juste à payer les dépenses.
«Les salles étaient pleines. Il y avait vraiment un besoin […] j’avais créé quelque chose», se rappelle fièrement celle qui rêvait de réunir sous un même toit des gens de cœur qui aspirent à une vie saine, sereine et meilleure.
Expansion
En fin de semaine, la 3e édition du Salon était relevée d’une brochette de 80 conférenciers, dont Ginette Reno, Johanne Fontaine, Maxim Martin, Arnaud Riou & Lilou Macé, Ingrid Falaise et Martin Latulippe.
Cinq conférences y roulaient en simultanée aux heures, alors que 150 kiosques couvraient à peu près tous les champs imaginables du cœur, du corps et de l’esprit.
«Je suis surprise de voir autant d’hommes», mentionnait au passage Mme Tropiano, dimanche après-midi.
Au final, le Salon a accueilli quelque 4000 visiteurs, doublant l’achalandage de l’édition initiale. Pour accommoder tout ce beau monde, un service de navette assurait le transport entre l’école Laval Senior Academy, située tout près, et le Château Royal.
Tous les exposants et la grande majorité des conférenciers remettront ça les 25 et 26 mars à Lévis, sur la rive-sud de Québec, une première pour le Salon de l’Éveil.