Le président du syndicat Pascal René-De Cotret, qui en a été informé lundi le 3 avril, dit espérer que cela puisse faire dénouer l’impasse et lever le lock-out décrété par l’Employeur sur le coup de minuit vendredi dernier..
À la mi-mars, face au refus de l’Employeur de dégager de nouvelles séances de négos pour le mois d’avril, le Syndicat avait demandé au ministère du Travail de nommer un conciliateur.
Le leader syndical souligne que devant la tournure des événements, l’assemblée syndicale convoquée pour le 9 avril a été devancée à ce matin (lundi).
«À l’ordre du jour figurait un vote de grève qu’on a retiré à la suite du lock-out, précise-t-il. On voulait montrer notre bonne foi et envoyer un message clair. Nous ce qu’on veut, c’est négocier», martèle-t-il.
La convention collective de ces salariés qui œuvrent jour et nuit, sept jours sur sept, est échue depuis le 22 septembre 2016.
Lock-out
Rappelons que la Boulangerie Canada Bread a mis en lock-out les quelque 120 employés syndiqués de son centre de distribution Multi-Marques du boulevard Francis-Hughes, le 1er avril.
Un lock-out qualifié de «sauvage» par la CSN et le président du syndicat local, Pascal René-De Cotret, qui n’ont jamais vu venir le coup.
C’est lors d’une 23e séance de négociation, le 31 mars en fin d’après-midi, que le comité patronal a signifié aux représentants syndicaux qu’ils avaient jusqu’à minuit pour régler tous les points en litige, faute de quoi les employés se retrouveraient sur le trottoir.
«Il est totalement inconcevable que Canada Bread et le géant de l’alimentation mondiale, Grupo Bimbo, jettent ainsi à la rue ses propres travailleurs, alors qu’ils étaient en négociation intensive pour en arriver à une entente sur leurs conditions de travail», a déclaré David Bergeron-Cyr, vice-président de la Fédération du commerce (FC) de la CSN.
Divergences
M. Bergeron-Cyr demande à l’entreprise de «vite revenir à la raison en mettant fin au lock-out et en reprenant immédiatement les pourparlers», lesquels se déroulaient relativement bien, selon le Syndicat.
Quant à l’Employeur, qui dit avoir «tout mis en oeuvre» pour éviter un conflit de travail, il est plutôt d’avis que les pourparlers stagnaient.
Évoquant la «viabilité à long terme» du centre de Multi-Marques, où l’on produit les pains Pom, Bon Matin et Villagio, Canada Bread soutient que l’actuelle convention collective ne tient pas compte des besoins de ses clients et ne lui accorde pas suffisamment de «souplesse».
Au cœur des demandes syndicales figurent, entre autres, la flexibilité et les horaires de travail, la sécurité d’emploi pour la trentaine de salariés à temps partiel, le régime de retraite, l’assurance collective ainsi que les salaires.
«Nous, tout ce que nous voulons c’est négocier librement nos conditions de travail, termine Pascal René-De Cotret, qui affirme avoir fait des concessions majeures lors de l’ultime rencontre. Or, ce lock-out est une véritable gifle. On ne se laissera pas faire.»
Les employés du centre de distribution Multi-Marques en sont à leur second lock-out en 14 ans, eux qui avaient passé 3 mois sur le trottoir en 2003.
(En collaboration avec La Presse canadienne)
Le président du syndicat Pascal René-De Cotret, qui en a été informé lundi le 3 avril, dit espérer que cela puisse faire dénouer l’impasse et lever le lock-out décrété par l’Employeur sur le coup de minuit vendredi dernier..
À la mi-mars, face au refus de l’Employeur de dégager de nouvelles séances de négos pour le mois d’avril, le Syndicat avait demandé au ministère du Travail de nommer un conciliateur.
Le leader syndical souligne que devant la tournure des événements, l’assemblée syndicale convoquée pour le 9 avril a été devancée à ce matin (lundi).
«À l’ordre du jour figurait un vote de grève qu’on a retiré à la suite du lock-out, précise-t-il. On voulait montrer notre bonne foi et envoyer un message clair. Nous ce qu’on veut, c’est négocier», martèle-t-il.
La convention collective de ces salariés qui œuvrent jour et nuit, sept jours sur sept, est échue depuis le 22 septembre 2016.
Lock-out
Rappelons que la Boulangerie Canada Bread a mis en lock-out les quelque 120 employés syndiqués de son centre de distribution Multi-Marques du boulevard Francis-Hughes, le 1er avril.
Un lock-out qualifié de «sauvage» par la CSN et le président du syndicat local, Pascal René-De Cotret, qui n’ont jamais vu venir le coup.
C’est lors d’une 23e séance de négociation, le 31 mars en fin d’après-midi, que le comité patronal a signifié aux représentants syndicaux qu’ils avaient jusqu’à minuit pour régler tous les points en litige, faute de quoi les employés se retrouveraient sur le trottoir.
«Il est totalement inconcevable que Canada Bread et le géant de l’alimentation mondiale, Grupo Bimbo, jettent ainsi à la rue ses propres travailleurs, alors qu’ils étaient en négociation intensive pour en arriver à une entente sur leurs conditions de travail», a déclaré David Bergeron-Cyr, vice-président de la Fédération du commerce (FC) de la CSN.
Divergences
M. Bergeron-Cyr demande à l’entreprise de «vite revenir à la raison en mettant fin au lock-out et en reprenant immédiatement les pourparlers», lesquels se déroulaient relativement bien, selon le Syndicat.
Quant à l’Employeur, qui dit avoir «tout mis en oeuvre» pour éviter un conflit de travail, il est plutôt d’avis que les pourparlers stagnaient.
Évoquant la «viabilité à long terme» du centre de Multi-Marques, où l’on produit les pains Pom, Bon Matin et Villagio, Canada Bread soutient que l’actuelle convention collective ne tient pas compte des besoins de ses clients et ne lui accorde pas suffisamment de «souplesse».
Au cœur des demandes syndicales figurent, entre autres, la flexibilité et les horaires de travail, la sécurité d’emploi pour la trentaine de salariés à temps partiel, le régime de retraite, l’assurance collective ainsi que les salaires.
«Nous, tout ce que nous voulons c’est négocier librement nos conditions de travail, termine Pascal René-De Cotret, qui affirme avoir fait des concessions majeures lors de l’ultime rencontre. Or, ce lock-out est une véritable gifle. On ne se laissera pas faire.»
Les employés du centre de distribution Multi-Marques en sont à leur second lock-out en 14 ans, eux qui avaient passé 3 mois sur le trottoir en 2003.
(En collaboration avec La Presse canadienne)