Ostéopathie Québec souhaite que le gouvernement agisse plus rapidement dans la mise en place de l’ordre professionnel des ostéopathes du Québec.
Présentement, n’importe quelle personne peut s’improviser professionnel de l’ostéopathie, mettant à risque la santé des Québécois selon l’association.
Ostéopathie Québec tente néanmoins de pallier avec ses propres mécanismes de protection du public, mais ils sont insuffisants.
Un membre n’a qu’à rompre sa filiation afin de poursuivre un comportement préjudiciable ailleurs.
Pour Bertrand Courtecuisse, président d’Ostéopathie Québec, la pandémie a prouvé qu’il était important d’agir rapidement lorsqu’un danger pour la santé est signalé.
Toutefois, «la ministre McCann est au fait qu’il y a un risque pour la protection du public, l’Office des professions du Québec aussi, mais rien n’est fait concrètement et cela fait des années que les ostéopathes tirent la sonnette d’alarme», s’indigne-t-il.
De plus, il y a un an, l’Office des professions du Québec concluait sa consultation publique concernant l’encadrement de l’ostéopathie.
Encore aujourd’hui, l’analyse n’est toujours pas achevée, s’inquiète le président.
Celui-ci craint que le déclenchement des prochaines élections retarde davantage l’adoption du décret de l’ordre professionnel.
Soulignons qu’Ostéopathie Québec évalue à plus de 2 millions le nombre de séances pratiquées dans ce domaine chaque année.
De surcroît, la majorité des clients, soit 80%, consultent parce qu’ils ressentent des douleurs et des inconforts.
(J.B.)