Si quelques régions se sont montrées réticentes, craignant l’effet sur le hockey d’élite, la nouvelle a été bien accueillie par Hockey Laval.
«Nous sommes d’accord avec ces nouvelles règles. Nous avons fait partie de la consultation de Hockey Québec. Nous souhaitions que les mises en échec soient maintenues dans le bantam BB. Nous sommes donc à l’aise avec la décision qui a été prise», souligne la directrice du bureau régional de Hockey Laval, Martine Deschamps.
«L’accent sera mis sur la sécurité des joueurs, la formation des entraîneurs, des officiels, des joueurs et des parents, ainsi que les outils mis en place pour enseigner, pratiquer et maîtriser le contact physique et la mise en échec corporelle», ajoute Mme Deschamps.
Hockey Québec entend également étudier la place de la mise en échec dans le hockey scolaire.
Inscriptions
Avec ce changement majeur, Martine Deschamps ne prévoit pas une baisse d’inscriptions dans ces deux catégories. «Il existe toujours du contact dans le bantam BB, AA et AAA ainsi que dans le midget AA, AAA et Espoirs. Je pense que tout le monde va trouver son compte», mentionne-t-elle.
Innovateur
Le Québec a été pendant plus de 20 ans la seule province à interdire les mises en échec dans la catégorie pee-wee, avant d’être imité par Hockey Canada en 2013.
Avec cette nouvelle décision, Hockey Québec se démarque encore une fois et deviendra la province la plus sévère au pays en matière de mises en échec.
«Le Québec est déjà considéré comme un leader dans la structure en place afin de concentrer la mise en échec au niveau de joueurs appropriés. Nous décidons de faire un pas de plus», peut-on lire dans le communiqué émis par l’organisme sportif.
Hockey Québec affirme que très peu de joueurs dans ces catégories sont destinés à l’élite. D’ailleurs, un seul provenant du midget BB a réussi à se tailler une place au sein d’une formation midget AAA en 2014-15.