L’Association des médecins omnipraticiens de Laval (AMOL) a demandé le support des candidats locaux, le 14 septembre, à l’hôtel Le St-Martin pour demander plus de personnel et une gestion régionale des cliniques.
«Nous avons besoin de l’appui de la députation lavalloise, a déclaré Dr Geneviève Côté. La rareté des échanges entre médecins et politiciens est triste.»
Dr Michel Breton, président de l’AMOL, a ajouté qu’il existe une disparité entre les statistiques de l’association et celles données par le gouvernement. «Ils nous disent qu’il y aura six retraites cette année, ce qui est bien plus bas que nos prédictions», a-t-il mentionné.
Avec une population vieillissante et des médecins approchant la retraite, les deux docteurs s’inquiètent du renouvellement de la main d’œuvre.
Bilan positif
«Ça va bien dans la région, a affirmé Dr Michel Breton. Il ne faut pas briser cela avec un modèle provincial.»
Pour les 300 médecins lavallois, il existe 6 super-cliniques, comparativement à 2 pour les Laurentides-Lanaudière et leurs 900 médecins.
Pour l’instant, 77,3 % de la population locale est inscrite auprès d’un médecin de famille, ce qui équivaut à plus de 1000 patients par docteur, comparativement à la moyenne provinciale de 900.
«Nos membres travaillent très fort, a-t-il ajouté. Ce qui manque, c’est des bras. Si on veut offrir un bon service et une qualité de vie aux médecins, il faut augmenter le nombre de permis de pratique régionaux.»
Écoute
Les candidats semblaient attentifs et posaient des questions. Ils ont tous mentionné la pertinence de l’exercice pour obtenir un portrait de la situation.
«Ce que je comprends, c’est que la communication est bloquée entre les décideurs et les acteurs sur le terrain», a résumé le candidat solidaire dans Mille-Îles, Jean Trudelle.
Dr Michel Breton a également apprécié l’événement, ajoutant que «c’est à refaire régulièrement.»