Après une édition invitation en 1971, la Ville de Laval a accueilli une seule fois la Finale des Jeux du Québec, sans même avoir déposé sa candidature.
«Nous avions été appelés en renfort», a précisé le coordonnateur de la candidature des Jeux du Québec 2013, à Laval, Denis Baillairgé.
Au mois d’août 1990, un an avant la présentation de la classique, la Ville de Sherbrooke a décidé de déclarer forfait. Sports Québec n’a pas eud’autre choix que de trouver un plan B. Le président de l’époque, Jean-Yves Perron, a lancé un appel à la Ville de Laval. Celle-ci a accepté le défi et décide de se lancer dans l’aventure.
Défi colossal
Jean-Pierre Tessier, directeur-général adjoint des Jeux de Laval en1991, se souvient du travail colossal des partenaires, bénévoles et, surtout, ducomité organisateur.
Celui-ci devait, en un an seulement, s’assurer de respecter les délais.
«Nous avons profité de notre haut niveau de concertation en approchant les commissions scolaires, le Cégep Montmorency, Hydro-Québec, Bell, le Collège Laval, etc. Plusieurs personnes ont été dégagées par leur employeur pour mener à bien ce dossier», précise M. Tessier, qui était entouré de Raynald Vézeau, directeur général des Jeux, François Courtemanche, directeur-général adjoint et Michel Fournelle, président du comité organisateur.
Générosité
La compagnie informatique IBM a démontré sa grande générosité en donnant 15 ordinateurs. «Ce fut d’ailleurs la première étape d’informatisation de notre Service des Loisirs. Nous avons pu conserver ces ordinateurs pour les activités des Loisirs», souligne M. Tessier.
De nombreux sites
La 27e Finale marquait également le quart de siècle de la Ville de Laval. Comme la Ville est le résultat de la fusion de 14 municipalités, le comité organisateur a tenu à séparer les sites de compétitions, afin que tous les quartiers puissent recevoir les Jeux.
Cinq écoles avaient été mobilisées afin d’héberger les délégations. «Nous voulions utiliser tout le territoire. Nous avons une petite région, mais une grande ville que nous avons fait connaître à de nombreux Québécois, qui ont vécu les Jeux de 1991», mentionne M. Tessier.
«Plusieurs autobus ont assuré le transport entre les divers sites de compétition. Ford, qui fournissait des véhicules, et Ultramar, l’essence, ont notamment contribué au succès de ces Jeux pour les nombreux déplacements», ajoute-t-il.
Un héritage
Si la Finale des Jeux du Québec a permis à Laval de rayonner à travers la province sur le plan sportif, elle a également laissé un héritage.
La piste d’athlétisme de l’école secondaire Vanier, aménagée au coût de 1 M$, et le réaménagement du Centre sportif Josée Faucher, permettent encore aux Lavallois de profiter de ces aménagements sportifs. «La Ville avait investi plus de 2 M$ dans ces deux installations», dit l’ancien directeur-général adjoint des Jeux de 1991.
Gregory Charles anime
La cérémonie d’ouverture de la 27e Finale des Jeux du Québec s’est déroulée au Centre de la Nature, le vendredi 2 août 1991, sous le thème de la famille. L’auteur-compositeur-interprète Gregory Charles a animé la cérémonie d’ouverture.
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Pour la première fois et la seule des Jeux, cinq mascottes ont fait leur apparition. Baptisées la famille Vital, les cinq mascottes portaient le nom de Protéine, Adrénaline, Vitamine A, Vitamine B et Vitamine C. Une idée originale de Michel Fréchette.