L’importance des infirmières auxiliaires est acceptée à l’Hôpital de la Cité-de-la-santé, a exprimé la présidente de l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec, Carole Grant, après une rencontre avec les dirigeants de l’établissement de santé, le 30 octobre.
«À Laval, il y a moins de problèmes, précise-t-elle. Ils en ont engagé récemment. Ce qu’on a entendu était positif.»
Celle-ci était de passage au centre de congrès Palace, dans Chomedey, en même temps que la conférence régionale pour les membres souhaitant approfondir leurs connaissances.
«À chaque automne, nous offrons des formations à travers le Québec, de mentionner la présidente élue en juin 2017. J’en ai profité pour expliquer le rôle des infirmières auxiliaires auprès des institutions de soins.»
Elle attend également de rencontrer la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann. La tournée provinciale comprend 15 arrêts d’ici la fin de novembre. Laval était le 9e.
Peu à peu
Valoriser le travail de ses membres est un travail de longue haleine, reconnaît la présidente. «Les Centres de santé et services sociaux (CISSS) sont de grosses machines, mais les établissements ont chacun leur façon de faire», explique-t-elle.
Malgré tout, elle voit du progrès.
«Si on prend le temps de bien expliquer, faire le tour des compétences de nos membres, on rencontre moins de résistance, explique-t-elle. C’est comme ça que nous sommes passés de 60 à 600 infirmières auxiliaires en Groupes de médecine de famille (GMF) depuis 2014.»
Au-dessus de l’infirmière auxiliaire, qui possède un diplôme d’études professionnelles, on retrouve l’infirmière technicienne (diplôme d’études collégiales), bachelière (baccalauréat) et spécialisée (baccalauréat et spécialisation).
«Chaque échelon a son champ d’expertise, explique la présidente. Par exemple, l’infirmière auxiliaire peut installer un soluté, mais ne peut pas administrer un antibiotique.»
Postes
L’OIIAQ possède 28 000 membres au Québec, 1436 à Laval, répartis dans les Centre locaux de services communautaires (CLSC), GMF et hôpitaux.
«Les ressources sont bien réparties ici, contrairement à d’autres localités, affirme celle qui a travaillé au Centre hospitalier de l’Université de Montréal. Le défi, c’est de garder les gens dans leur région de formation.»
Dans la ville, deux centres offrent le programme Santé, assistance et soins infirmiers: le Collège CDI et Centre de formation professionnel Compétences-2000.