Alors que les membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) se sont mobilisés, le 8 avril, en organisant une première journée nationale contre le temps supplémentaire obligatoire, les infirmières de Laval ont préféré s’abstenir.
«Cela ne veut aucunement dire que nous cautionnons le temps supplémentaire obligatoire, explique Isabelle Dumaine, présidente du Syndicat des infirmières, inhalothérapeutes et infirmières auxiliaires de Laval (SIIIAL-CSQ). Nos membres en font constamment.»
Le regroupement souhaite par ailleurs agir auprès des gouvernements, sans risque pour les infirmières du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval. «Nous ne faisons pas d’action concertée car il y aurait des représailles possibles pour les employés», ajoute Mme Dumaine.
À noter qu’aucun groupe lavallois ne fait partie de la FIQ.
L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) a pris une décision semblable. «Nous n’avons pas emprunté la voie de contestation pour l’instant», a fait savoir Josée Fréchette, représentante nationale de l’APTS pour le CISSS de Laval.
Celle-ci confirme cependant que plusieurs personnes cotisantes, notamment dans les laboratoires et en radiologie, accomplissent du temps supplémentaire obligatoire de façon régulière. «C’est un enjeu qui touche plus les infirmières, mais nous avons des membres qui en font à toutes les semaines», complète-t-elle.